La Fibre

Télécom => Télécom => Arcep Arcep => Discussion démarrée par: eruditus le 13 janvier 2015 à 18:53:15

Titre: Audition de S. Soriano devant l'A.N.
Posté par: eruditus le 13 janvier 2015 à 18:53:15

Pour ceux que cela intéresse, c'est en ligne : ;)

http://videos.assemblee-nationale.fr/video.6255.commission-des-affaires-economiques--m-sebastien-soriano-dont-la-nomination-en-tant-que-pdt-de-l--13-janvier-2015
Titre: Audition de S. Soriano devant l'A.N.
Posté par: Optrolight le 13 janvier 2015 à 19:06:15
Merci

Un mot sur la neutralité du net !!!

"Les agitations d'un anciens ministres de l'économie"!!! Je l'aime bien ce Tardy !!
Titre: Audition de S. Soriano devant l'A.N.
Posté par: eruditus le 13 janvier 2015 à 19:16:04
Plusieurs  ;)

Mais il y doit y avoir du lourd dans ses déclarations sur plein de sujets (j'ai vu certaines questions et ses réponses pour l'instant, pas encore sa déclaration et sa vision de l'arcep. #popcorn time.
Titre: Audition de S. Soriano devant l'A.N.
Posté par: eruditus le 13 janvier 2015 à 20:04:42

Le point le plus important de sa déclaration concernant la fibre est son souhait de vouloir mettre en place d'ici 1 ou 2 ans un calendrier tarifaire pluri annuel de la boucle locale cuivre. 
Titre: Audition de S. Soriano devant l'A.N.
Posté par: kgersen le 13 janvier 2015 à 21:20:43
Il parle plus comme un politique (longues phrases pleines de mots pour dire peu ou rien) que comme un ingé (il est ingé télécom mais théorique si on regarde son parcours donc très déformé par des années dans l'Administration...).

Un point intéressant: OTT vs services gérés (dit spécialisés) et la neutralité (sa réponse a 20min30s).
Pour lui Internet c'est essentiel, il faut une QoS transparente et garantir une bp réservée a des usages suffisants (ouch ca!).
Mais ensuite ne pas distinguer si un flux vient par Internet (OTT) ou autrement (géré, TNT, future techno) pour éventuellement le réguler (si régulation il y  a alors ca doit être la même quelque soit le 'chemin' emprunter:  VoD gérée vs Netflix par exemple).

Il n'a pas répondu sur IPv6 !
Titre: Audition de S. Soriano devant l'A.N.
Posté par: eruditus le 13 janvier 2015 à 21:39:17

C'est ce qu'on appelle un technocrate.
Sinon, il y a eu un long passage sur la fin d'un cycle et un nouveau qui allait commencer avec lui. J'ai cru comprendre à demi-mots qu'il parlait de la fin d'un cycle de régulation de près de 20 ans qui a consisté à remplacer les monopoles d'état par un marché avec 3 ou 4 gros acteurs privés concurrents.

Le nouveau cycle va-t-il être de ramener la "concurrence" au coeur de la régulation et donc d'alléger celle-ci en dérégulant complètement certains tarifs ou parties du marché Telecom ?
Vu son long passage à l'autorité de la concurrence, et certaines expressions utilisées, cela ne me surprendrait qu'à moitié.
Titre: Audition de S. Soriano devant l'A.N.
Posté par: vivien le 13 janvier 2015 à 21:39:53
Le développement d'IPv6 est pourtant capital pour le développement de nouveaux acteurs et donc pour la concurrence.

Aujourd'hui, il n'est plus possible à un nouvel acteur (hébergeur ou FAI) d'èmerger, a cause de l'enchérissement des IPv4, lié à la pénurie.

Il serait du rôle de l'ARCEP de forcer un peu la main sur IPv6...

- Obligation de fournir une IPv6 à 70% des nouveaux abonnés au 1er janvier 2016 sur le fixe et 1er janvier 2017 sur le mobile.
1 ans, cela me semble suffisant pour faire les investissements nécessaires ou les développent pour faire de l'IPv6 sur IPv4 pour ceux qui sont en retard.
70%, cela permet de gère les cas a la marge qui restent en IPv4 only comme par exemple les pro, de la collecte, des partie du réseaux avec des équipements non compatibles, de veilles box proposée en offre low-cost....

- Obligation aux hébergeurs de pré-installer IPv6 en hébergement dédié et mutualisé au 1er janvier 2016 (certains ne le proposent toujours pas en 2015, d'autre le proposent mais ne le pré-installe pas)
Libre a ceux qui ne veulent pas d'IPv6 de le désactiver ensuite.
Titre: Audition de S. Soriano devant l'A.N.
Posté par: BadMax le 13 janvier 2015 à 21:52:52
En IPv6, j'ai encore des équipements qui ne passent pas...

Sinon y'a aussi le problème de convaincre la hiérarchie de l'interet. Ca peut etre une bonne idée de forcer les grands FAI à y passer : c'est médiatique, tout le monde est au courant, sait pourquoi on fait cela, etc. Ca peut avoir un effet "appel d'air".
Titre: Audition de S. Soriano devant l'A.N.
Posté par: vivien le 13 janvier 2015 à 21:56:12
Je n'ai pas dit qu'on supprimait IPv4.
Je pense que les FAI sont capable de faire un firmware qui fait de l'IPv6 sur IPv4 en 1an.

Celui qui devrait avoir le plus de problème, c'est Numericbale et ses nombreux modems, quand on ne  choisit pas l'offre LaBox by NC.

Il faut juste qu'il s'arrange pour que LaBox by NC représente 70% des ventes ou mettre de l'IPv6 sur un second modem.
Titre: Audition de S. Soriano devant l'A.N.
Posté par: kgersen le 13 janvier 2015 à 22:23:34
Le point le plus important de sa déclaration concernant la fibre est son souhait de vouloir mettre en place d'ici 1 ou 2 ans un calendrier tarifaire pluri annuel de la boucle locale cuivre.

Si j'ai bien compris, ce qui l’inquiète c'est qu'au fur et a mesure la fibre va remplacer le cuivre il y a risque d'augmentation des prix pour ceux qui restent en cuivre surtout sur la fin. Il veut éviter ça en encadrant les prix sur le cuivre.
Par exemple en zone très dense ou c'est 100% fibré les opérateurs risquent de pousser a basculer sur la fibre par une augmentation des abo ADSL, décommissionner les dslams et les NRA leur faisant faire des (grosses?) économies.
Titre: Audition de S. Soriano devant l'A.N.
Posté par: eruditus le 13 janvier 2015 à 22:49:19
Je pense avoir compris strictement l'inverse.
Les prix sur le cuivre n'ayant particulièrement aucune raison d'augmenter (techno amortie, service de moindre qualité que sur la fibre etc..), le risque c'est d'avoir des forfaits adsl dans 10 ans à 20 euros et des forfaits fibres à 40 euros qui puissent ralentir l'adoption de la fibre.

Ah mince.... C'est déjà le cas !  ;D

Donc augmentation de la redevance cuivre afin de motiver les opérateurs à déployer ces zones cuivres récalcitrantes et réduction de l'écart tarifaire abonné cuivre/fibre afin de motiver l'abonné à prendre la fibre.
Tout cela avec un calendrier sur une décennie par exemple, afin que les acteurs économiques puissent faire des choix éclairés.
Titre: Audition de S. Soriano devant l'A.N.
Posté par: Snickerss le 13 janvier 2015 à 23:08:40
J'ai compris comme eruditus pour ma part.
Titre: Audition de S. Soriano devant l'A.N.
Posté par: eruditus le 13 janvier 2015 à 23:21:00
Au fait, c'est fait , l'arcep a de nouveau un président.
Titre: Audition de S. Soriano devant l'A.N.
Posté par: Optrolight le 13 janvier 2015 à 23:52:27
Au fait, c'est fait , l'arcep a de nouveau un président.

A ben oui c'est vrai ça!!! lol  ;D
Titre: Audition de S. Soriano devant l'A.N.
Posté par: eruditus le 14 janvier 2015 à 08:36:15

Pour ceux qui préfèrent un petit résumé.

Sébastien Soriano donne le ton de son futur mandat à la tête de l’ARCEP

Les échos (http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0204079070128-sebastien-soriano-donne-le-ton-de-son-futur-mandat-a-la-tete-de-larcep-1082892.php#)

Concurrence équitable et empathie, nouveaux mots d'ordre de l'Arcep

La Tribune (http://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/20150113trib521fe9200/concurrence-equitable-et-empathie-nouveaux-mots-d-ordre-de-l-arcep.html)
Titre: Audition de S. Soriano devant l'A.N.
Posté par: NBQG1304 le 15 janvier 2015 à 15:28:01
Communiqué de Presse de l'Arcep du 15 janvier 2015 :

Sébastien SORIANO est nommé président de l'Autorité

Paris, le 15 janvier 2015

Le président de la République a proposé la désignation, le 23 décembre 2014, de Sébastien Soriano en qualité de président de l'ARCEP.

En application de l'article 13 de la Constitution, Sébastien Soriano a été auditionné mardi 13 janvier par la commission des affaires économiques de l'Assemblée Nationale, puis par la commission des Affaires économiques du Sénat. Les deux commissions ont rendu un avis préalable favorable à cette nomination.

Sébastien Soriano a été nommé président de l'ARCEP par décret publié au Journal Officiel du 15 janvier, pour un mandat de six ans. Le collège de l'Autorité est désormais au complet.

Ancien élève de l'Ecole polytechnique, ingénieur en chef des mines, 39 ans, Sébastien Soriano a réalisé l'essentiel de sa carrière dans la régulation de la concurrence et des télécoms, avant de devenir en mai 2012 le directeur de cabinet de Fleur Pellerin, alors ministre en charge des PME, de l'innovation et de l'économie numérique. Il était actuellement le conseiller spécial de la ministre de la culture et de la communication, en charge notamment du secteur presse.

Lors de son audition devant les commissions, Sébastien Soriano a indiqué vouloir ouvrir " un nouveau cycle " de la régulation des télécoms et mieux inscrire le secteur dans la " transformation numérique de la société et de l'économie " à l'horizon 2020.

Il a par ailleurs précisé les principes directeurs qu'il souhaitait voir impulser, avec le collège, à la tête de l'Autorité : " compétitivité, accessibilité, neutralité ".

Source : arcep.fr (http://goo.gl/wRbwSq)

(https://lafibre.info/images/doc/201501_arcep_organigramme.png)
Titre: Audition de S. Soriano devant le Sénat
Posté par: NBQG1304 le 20 janvier 2015 à 14:35:35
Compte rendu de l'audition de Sébastien Soriano devant le Sénat (Commission des Affaires Économiques) du mardi 13 janvier 2015 => http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20150112/afeco.html#toc2
Titre: Audition de S. Soriano devant l'A.N.
Posté par: eruditus le 27 janvier 2015 à 20:43:06
Interview par LesEchos

Sébastien Soriano : « La régulation doit être bonne pour tous »

Comment qualifieriez-vous le secteur des télécoms ?

Le président de la République m’a confié la présidence de l’ARCEP pour un mandat de six ans. Mon horizon, c’est donc le projet de l’ARCEP pour 2020. Aujourd’hui, nous sommes à la fin d’un cycle, celui débuté dans les années 90 avec l’ouverture des télécoms à la concurrence. Il a permis l’industrialisation de ce marché et mis en place les outils de régulation pour que les consommateurs puissent profiter d’un secteur véritablement concurrentiel. La France compte maintenant quatre grands opérateurs, avec une intégration forte, à la fois dans le fixe et dans le mobile, qui proposent des offres de qualité, à des prix compétitifs. Les conditions de l’investissement dans le secteur sont là. Mais tout n’est pas terminé. Il faut encore lever certains malentendus pour se projeter vers une nouvelle dynamique, de nouveaux enjeux, ce nouvel horizon de 2020. Pour cela, je me fixe trois exigences, comme une sorte de devise : compétitivité, accessibilité, neutralité.

Qu’est-ce que cela veut dire ?

La compétitivité, cela veut dire qu’il faut arrêter d’opposer la concurrence au souci, légitime, de la bonne santé des opérateurs. La régulation est une politique de l’offre. Elle doit être bonne pour les acteurs du secteur comme pour les consommateurs. La France a besoin d’un secteur des télécoms compétitif, d’opérateurs qui déploient des réseaux sur tout le territoire le plus loin possible, et à des prix acceptables. La concurrence reste le principal levier de cette compétitivité, elle est un moteur, une incitation. On ne cherche pas à avoir plusieurs opérateurs pour faire joli, mais bien pour garantir la dynamique d’un secteur vital ! L’accessibilité doit aussi être au cœur de cette dynamique. Ces infrastructures télécoms sont essentielles au fonctionnement de l’économie et de la société numérique. Il faut, à ce titre, reconnaître les attentes de l’ensemble des citoyens, des territoires et de leurs élus. Et il est sain qu’ils exercent une vigilance, aussi bien auprès du régulateur que des opérateurs. Ce n’est pas une charge anodine qui pèse sur les épaules des opérateurs : on attend d’eux qu’ils offrent le numérique pour tous, et, à ce titre, on peut être dans une certaine empathie avec eux.

La neutralité du Net sera l’un de vos chantiers prioritaires ?

Oui. Internet n’est pas un réseau comme les autres. C’est devenu une plate-forme essentielle pour les citoyens, les entreprises, l’économie, et cela le sera de manière croissante à l’horizon de 2020. Il faut accepter qu’il y ait des règles particulières sur Internet. L’ARCEP, le régulateur des réseaux, doit être garant de ces règles, notamment lorsqu’il s’agit des interconnexions, qui sont au cœur de ses compétences. Les géants du web ont une capacité de négociation sans commune mesure avec celle des plus petits acteurs. C’est dangereux ; il faut agir... Garantir la neutralité sur Internet, c’est aussi une précaution pour l’avenir. On parle beaucoup de la vidéo, qui occupe certes une place importante aujourd’hui, mais personne ne sait à quoi ressemblera l’Internet de demain. Nous voyons naître et se développer tous les jours de nouveaux usages (internet des objets, cloud, etc.). En somme, laissons le jeu ouvert.

Que peut faire l’ARCEP face aux géants du web ?

Gardienne du long terme, l’ARCEP doit être dans l’anticipation, réfléchir à adapter dès à présent les règles par rapport au rôle croissant des GAFA dans le fonctionnement d’internet. L’Europe doit se saisir du sujet, aussi bien au niveau des régulateurs qu’au niveau plus politique de la Commission ou du Parlement. Aujourd’hui, la régulation a atteint un degré de sophistication exceptionnel pour les opérateurs télécoms au niveau européen. En face, des géants du net imposent sans aucun contrôle leurs propres règles, à travers des « policies » parfois très structurantes pour l’économie numérique. Cela n’est pas acceptable. Mon opinion personnelle est que la régulation des géants du net est devenue indispensable. J’observe que le gouvernement en est conscient, et il porte ce message à Bruxelles. L’ARCEP peut et doit être une force de proposition sur ces sujets.

Le marché des objets connectés est amené à se développer fortement. L’ARCEP compte-elle s’y intéresser ?

Le régulateur doit évidemment être présent sur les objets connectés. Aujourd’hui, on pense spontanèment smartphones ou tablettes, mais en 2020, ce sont bien les objets connectés qui seront majoritaires : domotique, villes intelligentes, voitures connectées, textiles innovants, etc. Du point de vue des réseaux, la capacité à transmettre tous les signaux sur tous les objets connectés est un véritable défi. L’ARCEP doit apporter à la réflexion sa capacité d’expertise et de veille, tout en l’inscrivant dans un enjeu plus large, celui de la souveraineté des Etats. Je souhaite que nos travaux de prospective portent au premier chef sur ce sujet, qui est un sujet vital où le dialogue, l’échange et la coopération avec l’ensemble de l’écosystème numérique et des institutions sont nécessaires.

Un autre défi concerne la transformation numérique des entreprises, quel rôle peut jouer l’ARCEP ?

Aujourd’hui, les industries culturelles, l’hôtellerie, les taxis… tous les secteurs de l’économie sont bouleversés par le numérique. Cela ne s’arrêtera pas. Nous sommes concernés par ces sujets car la première présence numérique dans les entreprises, c’est celle des opérateurs télécoms. Se tourner vers 2020, c’est changer de perspective sur les télécoms dans les entreprises. On les envisage en premier lieu par le prisme des opérateurs, mais il faut regarder cela avec les yeux des entreprises elles-mêmes. C’est-à-dire mieux comprendre leurs attentes, et mieux calibrer les réponses que le régulateur peut y apporter.

Vous dites souvent que l’ARCEP doit être au cœur de la République numérique. Mais n’est-ce pas en contradiction avec son indépendance ?

Au contraire ! L’ARCEP doit être un régulateur au cœur des enjeux numériques, un régulateur technico-économique au service de l’ensemble du numérique. On ne peut pas penser les télécoms comme isolés, surtout à l’horizon 2020. Parlement, gouvernement, collectivités locales, Autorité de la concurrence, CSA, Agence nationale des fréquences, CNIL : c’est avec toutes ces parties prenantes de la République numérique que l’ARCEP doit travailler. A chaque fois que cela sera possible et utile, je souhaite que l’on mette en place des conventions avec les autres acteurs.

Axelle Lemaire va par exemple présenter prochainement la stratégie numérique pour notre pays, et l’ARCEP peut et doit y contribuer. Cela ne veut pas dire être aux ordres ! L’ARCEP est une autorité indépendante. Elle exerce ses missions dans une pleine autonomie, avec une obsession : le long terme. L’ARCEP sait dépasser les intérêts particuliers et la dictature de l’urgence. C’est le rôle qu’elle doit jouer, au sein de la République numérique.

Quel regard portez-vous sur une possible consolidation du marché des télécoms en France ?

On ne demande pas à un arbitre de foot de commenter le jeu sur le terrain. Notre job, à l’ARCEP, c’est de faire fonctionner le marché tel qu’il est, en créant les bonnes incitations. Il est pour cela nécessaire que le régulateur ait une vision panoramique du fonctionnement du secteur. Dans cette photographie globale, on trouve bien sûr des questions comme l’itinérance, la mutualisation des réseaux ou encore l’accès aux points hauts mobiles.

Plus globalement, quelle méthode comptez-vous employer à l’ARCEP ?

Mes valeurs, ce sont un peu celles des start-up. D’abord l’agilité : le ton d’un régulateur doit s’adapter au marché ; ensuite, le collectif : on n’est jamais plus intelligent que lorsqu’on est à plusieurs ; et enfin, l’esprit de leadership : l’ARCEP doit savoir convaincre et entraîner les différents acteurs du secteur. Tout en les respectant. Je me garderai bien de porter un jugement sur la stratégie de tel ou tel opérateur. Ce sont en effet de grands acteurs, souvent pilotés par de grands entrepreneurs, qui ont réussi des choses extraordinaires ces vingt dernières années. C’est ce qui fait aussi la force des opérateurs français. Le marché, c’est eux, pas nous ! De ce fait, iI faut aussi être conscient du jeu d’acteurs, sans pour autant en être l’otage. Le régulateur doit savoir lire dans l’âme des opérateurs. Enfin, nous devons accepter que le regard du politique se porte sur les télécoms et la régulation. L’accès aux réseaux télécoms, fixes et mobiles, fait partie des toutes premières préoccupations des Français dans certains territoires, avant même les crèches ou la sécurité : il ne faut jamais l’oublier, et rendre compte de notre action.


Source : Les Echos (http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0204113142529-sebastien-soriano-la-regulation-doit-etre-bonne-pour-tous-1087471.php?iJUoL2bzBxy9DE8D.99)
Titre: Audition de S. Soriano devant l'A.N.
Posté par: eruditus le 31 janvier 2015 à 06:51:04

Les vœux 2015 du président de l'arcep

http://www.arcep.fr/fileadmin/reprise/communiques/discours/2015/2015-01_discours_S_Soriano_voeux_ARCEP_28-01-2015.pdf