Auteur Sujet: réseau fibre optique à Madagascar  (Lu 2166 fois)

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vida18

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réseau fibre optique à Madagascar
« le: 01 octobre 2019 à 17:37:35 »
Madagascar : Telma est opposé à la libéralisation du marché de la fibre optique initiée par le gouvernement

Agence Ecofin) - Le groupe télécom malgache Telma, par la voix de son administrateur directeur général, Patrick Pisal Hamida (photo), s’est exprimé sur la libéralisation du secteur de la fibre optique initiée, en mai 2019, par le gouvernement, pour faire chuter les coûts d’accès au haut débit.

Lors d’une conférence de presse, le 27 septembre 2019, le patron de Telma, qui a qualifié le nouveau décret modifiant et complétant certaines dispositions du décret N°2014-1652 du 21 octobre 2014 portant cadrage de la mutualisation dans le secteur des Télécommunications de « fausse bonne idée », a plutôt préconisé une baisse du droit d’accises.

Selon Patrick Pisal Hamida, « Internet est aujourd’hui un luxe parce qu’il est taxé comme un produit de luxe ».

Pour lui, « pour toute réduction de 1 % des droits d’accises, Telma baissera de 10 % le prix de la fibre optique grand public […] Partout en Afrique où les télécommunications sont taxées, l’usage est faible. L’enjeu, c’est de faire baisser les prix […] La semaine dernière, le ministre de tutelle s’est engagé à aider les opérateurs téléphoniques. Nous lui demandons d’aller jusqu’à 5 % de baisse des droits d’accises afin de réduire de 50 % le prix de la fibre optique […] Madagascar est aujourd’hui soumis à 20 % de TVA et 8 % des droits d’accises, pour un taux de pénétration inférieur à 30 %. Nous devrions aujourd’hui être à 60 % ».

Dans l’ancien décret, un alinéa de l’article 4 interdisait aux opérateurs titulaires de licence de « construire, installer ou de déployer de nouvelles capacités de transmission de fibre optique dupliquant les liaisons nationales existantes ».

D’après Patrick Pisal Hamida, libéraliser le marché de la fibre optique pour que les concurrents déploient l’infrastructure télécoms sur le même territoire n’est pas viable. Il considère la mutualisation des infrastructures plus intéressante.

« Oui, nous sommes dans une position dominante actuellement, mais c’est parce que nous avions investi pendant que les autres n’ont rien fait », a-t-il souligné en invitant les autres opérateurs télécoms à s‘intéresser aux 5 000 km qui restent à couvrir sur l’ouest de l’île.


Source : Agence Ecofin