Auteur Sujet: Afrique subsaharienne: analyse de la connectivité par l'ITU  (Lu 4556 fois)

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vivien

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Afrique subsaharienne : analyse de la connectivité en mars 2013 par l'ITU

Un document intéressant trouvé par Leon_m, voici sa conclusion :

Le secteur des télécommunications en Afrique subsaharienne, a connu de profonds bouleversements lors de la dernière décennie avec l’ouverture du secteur à la concurrence, la création des Autorités nationales de régulation, la privatisation des Opérateurs historiques et l’apparition des premiers Opérateurs privés.

Le premier résultat positif de ces réformes structurelles a été la forte croissance du secteur dans la région, avec le boom de la téléphonie mobile. Les investissements dans le secteur ont repris et de grands groupes de téléphonie ont été créés ou se sont installés sur le continent. On a pu assister à des investissements importants pour des acquisitions de groupe de téléphonie mobile.

Cependant, ce succès indéniable ne peut cacher les problèmes réels du secteur qui risquent d’assombrir l’horizon des télécommunications si des mesures urgentes ne sont pas mises en œuvre sans délai.

En effet, les autres segments du marché des télécommunications à savoir le réseau filaire et le réseau Internet sont loin de connaître le succès des mobiles. Le réseau filaire est atrophié dans presque tous les pays en Afrique subsaharienne. La télédensité téléphonique ne dépasse guère 5% pour la majorité des pays. La croissance du parc d’abonnés filaires reste faible et les investissements dans ce réseau sont ralentis ces dernières années. Dans certains pays, on assiste à un abandon de la ligne filaire au profit d’une ligne mobile.

La situation du réseau Internet n’est pas non plus meilleure à celle du réseau filaire. Il a été constaté durant cette étude que le nombre d’utilisateurs d’Internet reste faible par rapport au reste du monde. De plus, les tarifs appliqués sont chers comparés à ceux appliqués dans le monde et surtout par rapport au pouvoir d’achat des populations à faible revenu, mesuré par le salaire minimum.


Le document complet :

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hell0

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Afrique subsaharienne: analyse de la connectivité par l'ITU
« Réponse #1 le: 24 avril 2016 à 23:00:04 »

Cependant, ce succès indéniable ne peut cacher les problèmes réels du secteur qui risquent d’assombrir l’horizon des télécommunications si des mesures urgentes ne sont pas mises en œuvre sans délai.

En effet, les autres segments du marché des télécommunications à savoir le réseau filaire et le réseau Internet sont loin de connaître le succès des mobiles. Le réseau filaire est atrophié dans presque tous les pays en Afrique subsaharienne. La télédensité téléphonique ne dépasse guère 5% pour la majorité des pays. La croissance du parc d’abonnés filaires reste faible et les investissements dans ce réseau sont ralentis ces dernières années. Dans certains pays, on assiste à un abandon de la ligne filaire au profit d’une ligne mobile.


Ils ont de gros problèmes avec les vols de câbles en afrique...
Je pense que l'on peut aussi rajouter ça comme raison à la faible pénétration du réseau téléphonique fixe en afrique.

Pour illustrer ça :

Un article :
http://news.abidjan.net/h/423399.html

Deux pubs d'Orange en côte d'ivoire :


mattmatt73

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Afrique subsaharienne: analyse de la connectivité par l'ITU
« Réponse #2 le: 25 avril 2016 à 00:43:50 »
Ils ont de gros problèmes avec les vols de câbles en afrique...


la première fois qu'ils vont tirer de la fibre, ça va faire bizarre, à la revente

sergefabrice

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Afrique subsaharienne: analyse de la connectivité par l'ITU
« Réponse #3 le: 08 mai 2016 à 21:24:48 »
L'essentiel du réseau RTC dans la plupart des pays africains est aérien. Et avec le peu d'éclairage de nos villes africaines, le vol des cables téléphoniques est devenu un sport national, pour la revente du cuivre dont les cours sont très hauts depuis plusieurs années.

Par contre pour ce qui est de la fibre, pour le cas particulier du Cameroun, où je vis, je peux vous assurer que la quasi totalité des différents réseaux est enterrée. Au port autonome de Douala, où je travaille, on avait l'habitude de se faire voler régulièrement les cables téléphoniques de notre réseau privé interne qui utilise aussi en grande partie les fourreaux de la ville. le remplacement à chaque fois nous coutait une petite fortune. mais depuis que nous sommes au tout fibre, nous avons subi un seul coup de vol, mais les malfrats ont dû se rendre très vite compte qu'ils n'en tireront rien de consistant. En effet les entreprises chinoises ont tellement inondé le marché local en fibre optique très peu chère, que son côut est devenue dérisoire.

donc la fibre a un brillant  avenir en afrique subsaharienne.

hell0

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Afrique subsaharienne: analyse de la connectivité par l'ITU
« Réponse #4 le: 08 mai 2016 à 21:27:39 »
Merci pour ce témoignage  :)