La Fibre
Télécom => Télécom => ADSL / VDSL => Discussion démarrée par: Amon-Ra le 04 décembre 2012 à 20:47:59
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VDSL2 Vectoring, expliqué par Alcatel-Lucent
source :
http://www.alcatel-lucent.com/vdsl2-vectoring/index_fr.html (http://www.alcatel-lucent.com/vdsl2-vectoring/index_fr.html)
une video explicative en Anglais :
VDSL2 Vectoring: Capitalize on copper (https://www.youtube.com/watch?v=zkVmej4urx4#ws)
Le VDSL2 a boosté le débit des lignes en cuivre. Aujourd'hui, grâce à la première solution commerciale de Vectorisation VDSL2 (VDSL2 Vectoring), le haut débit sur cuivre atteint les 100 Mbits/s ou plus.
Avec le VDSL2, atteindre les 100 Mbits/s est potentiellement possible.
Problème : le bruit qui circule entre les canaux fait obstacle aux performances. La technologie de Vectorisation VDSL2 permet d’éliminer ce bruit, à la manière d’un casque antibruit. Elle supprime tout le bruit - ou interférences - entre les lignes VDSL2 d'un même groupe (bundle). Sans ces interférences, chaque ligne VDSL2 peut atteindre son débit maximal comme si les autres lignes du groupe n’existaient pas.
La Vectorisation VDSL2 revalorise le cuivre. Le fait de disposer des débits de demain sur les réseaux d'aujourd'hui crée une expérience haut débit plus attractive et extrêmement compétitive, et permet en outre d’amener la fibre jusqu’au point le plus économique – une alternative cruciale dans une conjoncture économique instable.
[...]
Le déploiement de la fibre a démarré un peu partout dans le monde mais il demande beaucoup de temps et d’argent. Selon Heavy Reading, il faudra 10 ans pour atteindre un taux de couverture fibre de 50 %5.
La Vectorisation VDSL2 est déjà opérationnelle. Des fournisseurs de services de premier plan — Belgacom, Orange, P&T Luxembourg, Swisscom, Telekom Austria et Turk Telekom — ont déjà testé la technologie d'Alcatel-Lucent.
Les essais confirment que la Vectorisation VDSL2 d'Alcatel-Lucent accélère de 90 % et 150 % les liaisons montantes et descendantes, selon l’état de la ligne et la longueur de la boucle.
Le débit sur cuivre peut encore considérablement augmenter. Nos recherches sur les nouvelles technologies telles que « mode fantôme » et le « G.fast », qui permettront d’atteindre des débits de plusieurs centaines de mégabits sur cuivre, prouvent que celui-ci a encore de beaux jours devant lui.
Combiner les innovations d'Alcatel-Lucent pour accroître les débits
La Vectorisation VDSL2 est l’une des innovations proposées par Alcatel-Lucent pour vous aider à accéder plus vite aux débits les plus élevés.
En combinant la Vectorisation VDSL2 avec la Fusion VDSL2 (Bonding) et le « mode fantôme », vous obtenez des liaisons
sur cuivre encore plus rapides :
La Fusion VDSL2 d’Alcatel-Lucent est elle aussi une première du marché. Elle consiste à combiner deux paires de cuivre ou plus pour doubler le débit fourni dans chaque habitation. Notre technologie de Fusion VDSL2 est d’ores et déjà disponible. Elle est la seule technologie de Fusion VDLS2 déployée par les grands fournisseurs de services du monde entier. AT&T aux États Unis, KPN en Europe et PTCL en Asie utilisent tous la technologie de Fusion VDSL2 d'Alcatel-Lucent.
Actuellement à l’étude, le « mode fantôme » tire parti de nos avancées en Vectorisation VDSL2 et en Fusion VDSL2. Il crée une troisième paire virtuelle en plus des deux paires physiques. La Vectorisation VDSL2 élimine le bruit entre les paires physiques et la paire virtuelle. La Fusion VDSL2 rassemble les deux paires physiques et la paire virtuelle en un seul « tuyau » plus gros. Les tests du « mode fantôme » ont permis d'atteindre les 300 Mbits/s sur 2 paires physiques et de dépasser les 900 Mbits/s sur 4 paires physiques.
[...]
Le cuivre est un choix logique là où l'infrastructure DSL est déjà en place. Les solutions d'Alcatel-Lucent permettent de combiner le VDSL2 existant et les équipements clients (CPE) prêts pour la Vectorisation VDSL2, ouvrant ainsi la voie à une évolution en douceur vers la fibre de nouvelle génération.
La fibre prend tout son sens dans les zones non urbanisées et les régions stratégiques où le coût de déploiement se justifie par des revenus plus importants. Les solutions fibre d'Alcatel-Lucent comprennent les GPON, EPON et XPON1, ainsi que des solutions pour Fast Ethernet et Gigabit Ethernet point-à-point.
Alcatel-Lucent vous propose les innovations d'accès sur cuivre et fibre dont vous avez besoin pour réaliser vos objectifs commerciaux et financiers. Que vous prévoyiez une évolution rapide ou progressive de votre réseau, que ce soit sur cuivre, sur fibre ou sur une combinaison des deux, nous resterons à vos côtés pour vous aider à atteindre des débits de plus en plus élevés. Avec Alcatel-Lucent comme partenaire de vos accès fixes, vous resterez à la pointe du haut débit pendant encore de longues années.
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Les solutions d'Alcatel-Lucent permettent de combiner le VDSL2 existant et les équipements clients (CPE) prêts pour la Vectorisation VDSL2
ça veut dire que les équipements existants (fai et clients) sont déjà compatibles? freebox v7? allez allez faut déployer!! :D
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Il faut bien comprendre les contraintes de la techno. Ca ne peut fonctionner que si le câble dans lequel passent plein de paires de cuivres sont branchées sur 1 seul et unique DSLAM. Or, ça n'est pas le cas aujourd'hui. Si on fait du dégroupage avec plusieurs opérateurs, ça ne peut pas fonctionner (ou moins bien en tout cas).
Leon.
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Pour le bonding, ça veut dire qu'un seul client devrà avoir plusieurs paires de cuivre chez lui ? combien de paires pour un client résidentiel (à sa maison) ?
Concernant le vectoring, un câble sur un unique DSLAM (ou MSAN) ? merci de nous expliquer davantage ce point,
Est-il possible d'avoir un document technique détaillant le principe du VDSL2 Vectoring/Bonding ?
Merci par l'avance
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Cf. supra :
La Fusion VDSL2 d’Alcatel-Lucent est elle aussi une première du marché. Elle consiste à combiner deux paires de cuivre ou plus pour doubler le débit fourni dans chaque habitation.
C'est clairement une alternative au SDSL, pas à l'ADSL!
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Pour le bonding, ça veut dire qu'un seul client devrà avoir plusieurs paires de cuivre chez lui ? combien de paires pour un client résidentiel (à sa maison) ?
De mémoire 4 paires de cuivres non?
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De mémoire 4 paires de cuivres non?
Que néni!
Tu as bien en général 4 paires qui vont de ta prise jusqu'au premier point de raccordement, donc à quelques mètres/dizaines de mètres de ton logement. Mais sur la grande majorité du parcours de la prise jusqu'au NRA, tu n'as qu'une seule et unique paire de cuivre par abonnement!
Déployer massivement du multipaires reviendrait à investir massivement dans une mise à niveau de la boucle locale cuivre!
Leon.
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Oui en effet, les 4 paires sont uniquement jusqu'au boitier de raccordement de quartier.
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Déployer massivement du multipaires reviendrait à investir massivement dans une mise à niveau de la boucle locale cuivre!
Avec à la clé un encombrement des fourreaux bien supérieur au FTTH!
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Concernant le vectoring, un câble sur un unique DSLAM (ou MSAN) ? merci de nous expliquer davantage ce point
C'est quelque chose de complexe, mais je vais essayer d'expliquer avec des mots simples.
Imagine plusieurs individus alignés sur les 2 rives d'une rivière, qui essayent de parler avec leur homologue de l'autre côté de la rivière. D'un côté, tu l'as compris, c'est analogue au DSLAM, et de l'autre, les modems ADSL
des abonnés. C'est difficile de se comprendre, car tout le monde parle en même temps. C'est exactement le même cas sur une boucle de cuivre :
le "cross talk" fait que un signal "haute fréquence" injecté sur une paire "bave" sur ses voisines, à cause des phénomènes électro-magnétiques. Actuellement, avec de l'ADSL classique, le seul moyen de continuer à fonctionner est de limiter le débit (en ADSL ou autre) : réduire le débit de parole, ou ne pas utiliser les fréquences où un voisin gueule trop fort. Et ça se fait paire par paire, il n'y a pas d'optimisation globale.
Maintenant, il faut savoir qu'il existerai des moyens pour faire que ces personnes de part et d'autre de la rivière se comprennent mieux (plus de débit). C'est du traitement du signal assez chiadé. C'est un peu le même principe que les atténuateurs de bruit actif. On fait en sorte qu'en injectant les bons signaux "additionnels", en plus du signal que tu veux réellement transmettre, dans l'ensemble des paires d'un câble, le signal reçu à la fin soit compréhensible. Ca veut dire que dans une paire, on injecte non seulement le signal d'information dédié à l'abonné de cette paire, mais aussi une partie qui va annuler les perturbations qui sont émises en même temps sur les autres paires.
Côté DSLAM, ces perturbations dues aux autres paires sont connues "à l'avance", vu que c'est le même DSLAM qui èmet sur toutes les paires!
C'est pour ça qu'il faut un seul DSLAM pour toutes les paires. En simplifié, on ajoute sur une paire de cuivre une partie opposée à la perturbation déclenchée par les signaux des autres paires. Pour rajouter encore plus de complexité au pb, il fat savoir que le phénomène de cross talk dépznd énormèment des fréquences parmi celles utilisées pou l'ADSL/SDSL. C'est du traitement du signal bourrin, qui nécessite de la grosse puissance de
calcul, surtout quand il y a beaucoup de paires. Il se peut que ça nécessite également de nouveaux modems ADSL/VDSL côté abonnés, je ne sais pas.
Leon.
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Pour parler trivialement : au lieu de luter contre les autres èmetteurs en gueulant, on collabore avec les autres èmetteurs?
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Non, on leur fournit un mur au lieu d'une cloison minable pour plus entendre le voisin ;D
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L'analogie de corrector est la bonne! Par contre, il est (malheureusement) impossible de reproduire ça avec la parole humaine!
Leon.
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C'est une technique utilisée en interférométrie pour l'astrophysique. Voici l'analogie
Objet: une étoile avec une planète == signal Xdsl abonnée + signal xdsl X
But: voir la planète == avoir le signal abonné sans les autres signaux
Difficulté: Signal de la planète enfoui dans le signal de l'étoile == Signal abonné enfouit avec signal X
Technique: Nulling == VDSL2 Vectoring
Principe: On annule le signale de l'étoile == (Supposition) transformer de fourrier pour filtrer fréquentiellement en temps réel le signal abonné du signal
X
par déphasage de Pi pour
faire ressortir le signal de
la planète
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Oui, l'analogie avec l'interférométrie est bonne.
Et dans les 2 cas, ça nécessite de grosses puissances de calcul, donc avec une électronique dédiée (ASIC ou FPGA).
En fait, on a fait d'énormes progrès en traitement numérique du signal, et on arrive désormais à faire ce genre de traitement numérique en radiofréquence, donc à des fréquences élevées de plusieurs dizaines/centaines de MHz, alors qu'il y a 20 ans, on était limité à des fréquences "audibles", donc inférieures à 100kHz. Le champ d'application ouvert est tout simplement énorme! Personnellement, ça me fascine!
Leon.
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pardonnez mon ignorance, mais ce ne serait pas possible d'avoir ce matériel "en frontend", et après répartir normalement vers les dslam de chaque fai?
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Qu'appelles-tu "les DSLAM"?
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Oui, l'analogie avec l'interférométrie est bonne.
Et dans les 2 cas, ça nécessite de grosses puissances de calcul, donc avec une électronique dédiée (ASIC ou FPGA).
En fait, on a fait d'énormes progrès en traitement numérique du signal, et on arrive désormais à faire ce genre de traitement numérique en radiofréquence, donc à des fréquences élevées de plusieurs dizaines/centaines de MHz, alors qu'il y a 20 ans, on était limité à des fréquences "audibles", donc inférieures à 100kHz. Le champ d'application ouvert est tout simplement énorme! Personnellement, ça me fascine!
Leon.
Oui en observation radio (voir le post section datacenter à 5000 m pour le projet alma (https://lafibre.info/datacenter/le-supercalculateur-le-haut-du-monde/)), mais le faire en visible avec un écart entre la frange brillante et la frange noire de 10^-6 sur une bande spectrale de 300 nm c'est autre chose. Car là on ne peut pas faire comme en radio. Il faut le faire optiquement!! On chatouille donc le nm en positionnement de miroir. !!!
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pardonnez mon ignorance, mais ce ne serait pas possible d'avoir ce matériel "en frontend", et après répartir normalement vers les dslam de chaque fai?
Je n'ai pas compris ce que tu veux dire, peux-tu être plus précis sur ce que tu imagines?
Leon.
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tu as dit:
Il faut bien comprendre les contraintes de la techno. Ca ne peut fonctionner que si le câble dans lequel passent plein de paires de cuivres sont branchées sur 1 seul et unique DSLAM. Or, ça n'est pas le cas aujourd'hui. Si on fait du dégroupage avec plusieurs opérateurs, ça ne peut pas fonctionner (ou moins bien en tout cas).
Leon.
Ne serait-ils pas possible que les opérateurs s'accordent (bon ok, dur), sur une sorte de sous-DSLAM, à l'arrivé au NRA, bénéficiant des capacité de ce matériel alcatel, puis ensuite pouvoir répartir les lignes vers les DSLAM de chaque opérateurs
bref, ce vectoring est-il possible sans influer sur d'autres opérations des fai
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OK, je comprends mieux.
Ca me parait inutilement complexe, mais pourquoi pas. Le module intermédiaire que tu proposes nécessiterai un tas de convertisseurs numériques/analogiques. C'est forcèment plus cher qu'avec un seul et unique DSLAM. Et ça nécessite de repenser l'aménagement du dégroupage. Mais encore une fois, pourquoi pas.
C'est un peu comme quand on propose de faire du "déport ADSL", je trouve ça inutilement complexe. Le "déport ADSL", c'est 3 équipements à la queleuleu qui transforment plusieurs fois le signal analogique ADSL en signal numérique. Au lieu d'1 seul équipement en standard.
L'avenir nous dira si ce genre de solution se déploie ou non.
Leon.
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DSLAM veut dire (gros) "modem".
Pour faire simple prenons des DSLAM gérant une seule ligne :
1 DSLAM Free pour 1 abonné Free
1 DSLAM SFR pour 1 abonné SFR.
Donc tu proposerais donc de mettre ces DSLAM directement sur les modems ADSL :
DSLAM Free --- modem ADSL ---| |--------- Freebox
| DSLAM |
DSLAM SFR --- modem ADSL ---| VDSL2 Vectoring |--------- SFR
Ce qui pose de nombreux problèmes :
- le DSLAM Free n'est plus en communication ADSL avec la Freebox
- il ne sait plus si la Freebox est synchronisée ni à quelle vitesse
- en cas de panne du DSLAM VDSL2 Vectoring tout le monde est coupé : qui répare?
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DSLAM veut dire (gros) "modem".
Pour faire simple prenons des DSLAM gérant une seule ligne :
1 DSLAM Free pour 1 abonné Free
1 DSLAM SFR pour 1 abonné SFR.
Donc tu proposerais donc de mettre ces DSLAM directement sur les modems ADSL :
DSLAM Free --- modem ADSL ---| |--------- Freebox
| DSLAM |
DSLAM SFR --- modem ADSL ---| VDSL2 Vectoring |--------- SFR
Ce qui pose de nombreux problèmes :
- le DSLAM Free n'est plus en communication ADSL avec la Freebox
- il ne sait plus si la Freebox est synchronisée ni à quelle vitesse
- en cas de panne du DSLAM VDSL2 Vectoring tout le monde est coupé : qui répare?
Corrector, ça n'est pas du tout comme ça que je voyais les choses.
Je pense qu'il est tout à fait faisable techniquement de ne traiter dans un "équipement partagé", uniquement la partie de traitement numérique du signal nécessaire pour faire du "VDSL2 Vectoring". Donc sans rien changer au flux d'information que s'échangent la Box et le DSLAM de l'opérateur. Sans toucher au protocole. La box et le DSLAM d'un opérateur continueraient à se voir normalement, mais avec un bruit (du au cross-talk) moindre.
Mais je doute sérieusement que ça soit rentable économiquement. Il faudrait que ça soit installé par l'opérateur de la boucle locale (Orange), qui n'acceptera jamais ce genre de bidouilles à mon avis.
De plus, pour faire du VDSL Vectoring, il faut surement une information retour du modem vers le DSLAM, dédiée à la mesure du bruit. Et techniquement, avec un équipement différent du DSLAM, ça me semble très très complexe à réaliser.
Dans le principe, c'est équivalent aux techniques de "déport ADSL" qui ne touchent en rien aux protocoles, et aux modulations ADSL. C'est juste de la conversion du signal "radiofréquence" de l'ADSL en un signal numérique transporté sur la fibre. C'est donc même en théorie compatible de protocoles xDSL qui n'ont pas encore été inventés.
http://www.ifotec.com/index.php?page=produit&ref=DSLFibre-24&id_rubrique=29 (http://www.ifotec.com/index.php?page=produit&ref=DSLFibre-24&id_rubrique=29)
Leon.
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Ah OK, j'avais vraiment tout compris de traviole... :-[
L'idée est donc moins mauvaise que je le pensais. ;)
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Bonjour,
Aux experts,
Pouvez vous nous expliquer les BLV: Board Level Vectoring et SLV: System Level Vectoring,
et en quoi consiste leurs différences ?
Merci par l'avance
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De ce que j'ai compris :
1) BLV : Board Level Vectoring:
L'optimisation se fait uniquement pour une seule carte du DSLAM. Du coup, le cross-talk n'est géré qu'entre 2 lignes qui sont raccordées sur la même carte du DSLAM (moins de 200 lignes pour les plus denses). L'intérêt est de pouvoir garder les mêmes chassis qu'aujourd'hui. C'est aussi plus économique. L'inconvénient, c'est que pour que ça fonctionne bien, il faudrait dédier une carte par "câble de transport" (câble qui regroupe plein de paires). Donc c'est contraignant.
2) SLV : System Level Vectoring:
L'optimisation se fait sur toutes les cartes d'un DSLAM en même temps, entre toutes les lignes raccordées à ce DSLAM. Le cross-talk est géré entre 2 lignes quelconques raccordées à n'importe quelle carte de ce DSLAM. On parle ici de plusieurs milliers de lignes! C'est du lourd! C'est donc plus souple. C'est forcèment plus cher, plus optimisé, ça nécessite un chassis de DSLAM spécifique, car il y a de nouvelles informations à échanger entre plusieurs cartes.
Leon.
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Il faut bien comprendre les contraintes de la techno. Ça ne peut fonctionner que si le câble dans lequel passent plein de paires de cuivres sont branchées sur 1 seul et unique DSLAM. Or, ça n'est pas le cas aujourd'hui. Si on fait du dégroupage avec plusieurs opérateurs, ça ne peut pas fonctionner (ou moins bien en tout cas).
Leon.
Corrector, ça n'est pas du tout comme ça que je voyais les choses.
Je pense qu'il est tout à fait faisable techniquement de ne traiter dans un "équipement partagé", uniquement la partie de traitement numérique du signal nécessaire pour faire du "VDSL2 Vectoring". [...]
Bonjour à tous,
Effectivement, il est techniquement possible de faire coexister plusieurs fournisseurs d'accès au sein d'un groupe de vectoring. Comme expliqué, le seul prérequis au vectoring est un échange de données entre les cartes gérant plusieurs lignes de façon à corriger a priori le bruit généré par les autres paires. Si ces cartes appartiennent à différents opérateurs, voire proviennent de différents équipementiers, il "suffit" de se mettre d'accord sur un protocole d'échange de ces données entre les FAI permettant ensuite le traitement de signal par les actifs DSL.
Ce protocole d'échange devra être bien sûr standardisé pour éviter que ce soit la cacophonie par la suite, mais du coup, le vectoring ne remet pas en cause le dégroupage.
Par ailleurs, il semblerait que le vectoring partiel (ie. seulement sur une partie des lignes ou un vectoring pour chaque FAI indépendemment des autres) apporte quand même une amélioration en terme de débits (même si moindre que lorsque toutes les lignes sont vectorisées) par rapport à aucun vectoring.
Plus d'informations peuvent être trouvées ici par exemple :
http://www.assia-inc.com/technology/knowledge-center/ (http://www.assia-inc.com/technology/knowledge-center/)
Damien