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Technologie mobile 5G => Discussion démarrée par: lancelot77 le 12 décembre 2016 à 17:37:05
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Orange avait invité une partie de la presse à son salon de la recherche, organisé pour la première fois dans son nouveau campus dédié à l’innovation, Orange Gardens. L’occasion pour nous de discuter avec les personnes en charge des futures innovations de la marque, et ce notamment au niveau du réseau mobile du futur : la 5G.
5G-Orange
Pour rappel, la 5G, attendue à l’horizon 2020, a pour objectif majeur de permettre de connecter une diversité toujours plus grande de terminaux, de servir de socle à l’Internet des Objets, de réduire la saturation des réseaux existants et d’améliorer le débit. Pour cela, les opérateurs, dont Orange, travaillent sur deux aspects cruciaux des futurs protocoles, la consommation et la latence des réseaux.
En plus de servir les objets connectés, les expérimentations d’Orange menées au cours de l’année 2016 ont montré qu’il existait un véritable atout quant à l’utilisation de la 5G dans un but de densification du réseau dans certaines zones urbaines. Si vous souhaitez tout savoir sur la 5G, nous vous recommandons de vous tourner vers ce dossier que nous avions rédigé il y a quelques mois, et nous focaliserons ici sur l’apport de la 5G dans un scénario concret portant sur une zone très dense.
Les technologies de la 5G au secours de la 4G
Jusqu’à présent, les différentes technologies mobiles ont reposé sur l’utilisation de bandes de fréquences dites « UHF » (ultra hautes fréquences) entre 300 MHz et 3 GHz. Cependant, alors que les fréquences de la 4G en viennent à empiéter sur d’autres services, il faut trouver de nouvelles fréquences à exploiter, afin de pouvoir répondre à la demande en débit, toujours plus importante.
C’est précisèment parce que la 5G se situe à des fréquences bien supérieures, autour de 30 GHz, aussi appelés « ondes millimétriques« , qu’elle pourrait permettre d’assurer une décongestion des réseaux dans certaines zones très denses. La démonstration présente au salon de la recherche d’Orange montrait ainsi l’apport de ces technologies grâce une simulation en 3D du quartier des Halles à Paris, qui constitue un des endroits les plus denses en termes de population et donc de besoin en débit.
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Moins de saturation et plus de débits
Grâce à celle-ci, on pouvait observer le bénéfice combiné de plusieurs techniques afin de fournir un débit bien supérieur à un grand nombre d’utilisateurs. Déjà, l’utilisation de ces bandes de fréquences autour de 30 GHz permet l’utilisation d’antennes bien plus compactes, et permet donc l’utilisation de plusieurs antennes par support, pour assurer une meilleure décongestion d’un lieu. De plus, selon l’opérateur, l’utilisation de ces fréquences permettrait d’avoir accès à des bandes jusqu’à 50 fois plus larges qu’actuellement, pour augmenter le débit.
Si un des inconvénients théoriques de l’utilisation de bandes de fréquences très élevées comme celles-ci autour de 30 GHz se situe au niveau de la distance couverte par une antenne, en pratique les chercheurs m’ont avoué avoir été surpris par les résultats obtenus. Grâce à la combinaison possible de plusieurs antennes sur un même support, l’utilisation d’une évolution de la technologie MIMO ainsi que l’emploi du Beamforming, il est possible d’atteindre une portée de plusieurs centaines de mètres avec une ligne de vue dégagée. La portée et la zone couverte seront toutefois inférieures aux fréquences basses utilisées actuellement sur la 4G. Les hautes fréquences auront également du mal à pénétrer à travers les murs.
Dans leur simulation, une des personnes en charge de ce projet indiquait avoir prévu au départ plusieurs antennes 5G pour couvrir la zone simulée, avant de se rendre compte que cela n’était pas nécessaire afin d’atteindre une amélioration très sensible des débits pour les utilisateurs. En effet, une deuxième vue suivant un piéton rentrant dans la zone permettait de constater le passage d’une antenne 4G fournissant quelques mégaoctets par seconde de débit à une antenne 5G permettant de dépasser plusieurs centaines de mégaoctets par seconde dès lors qu’il entrait dans la zone couverte.
Un long chemin avant la démocratisation de la 5G
Pour autant, et malgré cette démonstration plutôt impressionnante, il reste de nombreuses problématiques à adresser. Tout d’abord, on ne sait pas encore totalement de quoi sont capables ces futures « ondes millimétriques » et il est donc nécessaire de continuer les expérimentations afin de pouvoir passer à une vision à plus grande échelle de ces réseaux.
Ensuite, il reste encore un important travail normatif. Si cela n’empêche pas les constructeurs et opérateurs de développer de nouveaux modems, comme celui récemment annoncé de Qualcomm, cela représente une étape indispensable dans le développement de tout protocole réseau digne de ce nom.
Enfin, il reste un volet législatif important, à la fois au niveau national et international. En effet, au niveau national l’ARCEP n’a pas encore prévu d’enchères sur ces bandes de fréquences, se limitant à des fréquences plus proches de celles qu’on connaît actuellement. Au niveau international, l’Union européenne n’a pas encore décidé fermement de toutes les modalités concernant ces réseaux du futur, et nous restons donc dans le flou.
À lire sur FrAndroid : 5G : À quoi ressemble l’avenir des réseaux mobiles ?
source :http://www.frandroid.com/comment-faire/reseauetwifi/396429_orange-fait-la-demonstration-des-avantages-de-la-5g-en-plein-paris
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S'ils vous plait non, ne touchez pas aux ondes millimétriques.
De plus en plus les télécoms grappillent de plus en plus de fréquences dans tout le spectre électromagnétique, hors on oublie l'une des victimes la plus touchée ... l'astrophysique ! Car toutes ces longueurs d'onde utilisées sont des longueurs d'onde inobservables depuis le sol. Bien-sur vu le poids économique de l'industrie télécom face à la recherche cela n'est pas prêt de s'arrêter >:(
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les ondes centimétriques et millimétriques pour la 5G sont mondialement concernées, désolé. :)
On parle beaucoup de la zone 24 - 29 Ghz.
En dessous de 6Ghz, le 3,4 - 3,8 Mhz devrait être utilisé mondialement.
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les ondes centimétriques et millimétriques pour la 5G sont mondialement concernées, désolé. :)
On parle beaucoup de la zone 24 - 29 Ghz.
En dessous de 6Ghz, le 3,4 - 3,8 Mhz devrait être utilisé mondialement.
ça va dans ce cas cela correspond aux fréquences où l'atmosphère est opaque (absorbée par la vapeur d'eau et le CO2 notamment). Les observations se font principalement (dans l'astronomie millimétrique) entre 1 et 3mm (donc entre ~100 et 300GHz)
Herschel par contre, qui observe dans le millimétrique et l'infrarouge lointain, est sensible à ces fréquences mais comme c'est un téléscope spatial il s'en fiche un peu de la 5G ! :)
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De toute façon, toutes ces attributions sont discutées mondialement, et bien évidemment, les scientifiques sont aussi associés à ces travaux. Les opérateurs telecom ne peuvent faire n'importe quoi.
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De toute façon, toutes ces attributions sont discutées mondialement, et bien évidemment, les scientifiques sont aussi associés à ces travaux. Les opérateurs telecom ne peuvent faire n'importe quoi.
Je n'ai jamais dis qu'ils faisaient n'importe quoi. Mais je ne suis pas sûr que les scientifiques est beaucoup de poids dans les décisions concernant l'attribution des fréquences.
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Perso, ce qui me chagrine avec la 5G, c'est juste qu'à priori elle ne justifie pas son nom de 5ème génération vu qu'elle n'apporte pas grand chose de neuf.
En gros:
- 1G: analogique
- 2G: numérique + TDMA
- 3G: WCDMA
- 4G: OFDMA
- 5G ? il est où le bond technologique ?
L’agrégation de lien existe depuis longtemps déjà (3G), idem pour le MIMO, le beaforming, les QAMxxx, etc. Bref je ne vois rien qui justifie ce nom de 5ème génération.
- la consommation ? la release 13 & 14 en 4G définissent déjà ce qu'il faut pour concurrencer les Sigfox et autre Lora.
- la latence ? Mouais, je ne vois pas ce qui empêche la 4G d'atteindre la même latence avec peut-être quelques ajustement dans les prochaines releases (que l'UE puisse répondre plus vite sans attendre un slot UL).
- l'utilisation de nouvelles fréquences ? Ce n'est qu'une questions de RF plus que de norme.
Au final, pour moi la 5G ce n'est qu'un jolie nom pour une 4G+.
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Oui ... mais c'est vendeur !
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Il faut bien voir aussi qu'en dehors de l'élimination des zones mal couvertes en zone dense, comme des zones mal couvertes en campagne, ces technologies sont en phase mûres.
Il devient difficile d'anticiper quels seraient de nouveaux besoins différenciants pour un nombre suffisant d'utilisateurs.
Un peu comme les smartphones qui stagnent un peu. Une fois le tout tactile complètement courant, un jeu de taille/formes/couleur disponible, les évolutions paraissent minimes pour l'utilisateur final.
Sauf peut-être l'autonomie :D
La 5G n'apporte pas le café/capuccino, pas encore :D
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Perso, ce qui me chagrine avec la 5G, c'est juste qu'à priori elle ne justifie pas son nom de 5ème génération vu qu'elle n'apporte pas grand chose de neuf.
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Personne ne sait encore ce qu'elle apportera exactement. Par contre, ce qui est discuté actuellement est assez important pour que le qualificatif, "n'apporte pas grand chose de neuf", soit assez facilement balayé dans les années à venir. :)
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Vu les fréquences visées la 5G sera utilisée(-sable) seulement dans les zones denses et en extérieur.
Donc à moins de réutiliser des fréquences 3G/4G en dessous des 1GHz je ne vois pas comment ils pourront couvrir un territoire entier en extérieur ET intérieur.
Je rejoins l'avis sur de la 4G++ plutôt que de la 5G.
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Personne ne sait encore ce qu'elle apportera exactement. Par contre, ce qui est discuté actuellement est assez important pour que le qualificatif, "n'apporte pas grand chose de neuf", soit assez facilement balayé dans les années à venir. :)
Je précise: pour l'utilisateur final, ce sera tout le bénéfice d'avoir un meilleurs débit/fiabilité/consommation/latence, par contre en terme de technologie il n'y a rien de réellement nouveau à part une réutilisation peut être différente de ce qui existe déjà dans la norme 4G (en gros on reste sur de l'OFDMA et les technologie RF afférent genre beamforming/MIMO).
Cela signifie en gros que la 5G ce serait plus une réécriture du layer 1 du modem (software) avec peut-être de très légère modifications au niveau du hardware, donc en gros de la 4G+.
Pour info, la norme en 4G permet déjà d'agréger 7 bandes de 20MHz à 150Mbps/bande (voir 200Mbps en QAM256), donc plus de 1Gbps. Le problème n'est pas la norme, mais la disponibilité des fréquences....
Et dire que cela reste plus vendeur d'appeler ça de la 5G...
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Ce que la dernière version de norme autorise., c'est l'agrégation de 32 CC, pas 7.
Une meilleure latence n'est possible qu'en modifiant la trame radio.
Mais c'est aussi ailleurs que se trouve l'évolution. Si par exemple, le network slicing s'impose, et il y a un gros lobbying pour cela, cela change(ra) très profondèment l'architecture Coeur et Réseau d'accès.
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il faut aussi voir que plusieurs consortium se battent encore pour développer le prochain standard, donc on ne sait pas encore si c'est la 5G d'orange&co qui sortira vainqueur du lot
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Avant de parler technologie, parlons plutôt Buisness Model de la 5G. Quel sera l'usage de la 5G avec des fréquences hautes utilisables uniquement en Outdoor ?
Le premier exemple concerne l'automobile connectée, Tesla en est un bon exemple, pas pour sa méga console centrale LCD sur laquelle s'affiche les cartes et la radio (quand le réseau 3G/4G passe, je connais, j'en conduis occasionnellement), mais pour son interconnexion avec le système centrale SAV de la marque. Comprendre que les mises à jour software du véhicule se font via cette interface radio. Beaucoup de constructeurs automobiles travaillent d'ailleurs à rattraper ce retard sur Tesla car d'ici quelques années des tâches incombant aux concessionnaires se feront à distance. Les fréquences de la 5G permettont de décharger les fréquences existantes en étant allouées à ce type d'opérations. De même Tesla supervise aujourd'hui en temps réel (aux US) l'état de ses véhicules en circulation, la 5G facilitera l'allocation des bornes de recharge en avertissant à la seconde sur laquelle s'orienter géographiquement en fonction de sa disponibilité. Pour cela il faudra une largeur de bande de fréquence importante pour un capacitaire maximum tout en garantissant un débit max pour ce type de mise à jour "flash". La 5G répond a ce cahier des charges et à d'autres vocations plus industrielles que grand public. Aujour'hui, on parle de la 5G pour charger des films HD de x Go sur un écran de 5", c'est surement vendeur mais là n'est pas la vocation future de la 5G.
Avec l'avènement des véhicules électriques, la 5G trouvera une première application de masse bien plus évidente que satisfaire des gamers pour sa latence.
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J'ai du mal à voir ce que la 4G ne permet pas dans ce que tu décris. Vu le temps des recharges, t'as probablement largement le temps de pousser tes MAJ en 4G.
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Pour les véhicules, la 5G est surtout évoquée pour la conduite automatisée de ceux-ci qui nécessite(rait) une communication entre véhicules à faible latence. Un et probablement le seul moyen d'atteindre cela, c'est que les véhicules concernés communiquent directement sans passer par le coeur de réseau. La 5G prévoit ce mécanisme.
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les ondes centimétriques et millimétriques pour la 5G sont mondialement concernées, désolé. :)
On parle beaucoup de la zone 24 - 29 Ghz.
En dessous de 6Ghz, le 3,4 - 3,8 Mhz devrait être utilisé mondialement.
Donc, en Europe, on se dirige vers :
- 3,4 - 3,8 GHz comme bandes centimétriques basses.
- bande 26 GHz pour les bandes centimétriques hautes.
http://www.anfr.fr/fr/l-anfr/actualites/toutes-les-actualites/detail-actualite/actualites/lunion-europeenne-prepare-larrivee-de-la-5g-avis-du-rspg-et-feuille-de-route-de-la-cept/#menu2
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plutôt bande 3,4 - 3,8 GHz
non ?
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Oui :-[