Auteur Sujet: Les nouvelles de la 5G en France  (Lu 418809 fois)

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Nico

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Les nouvelles de la 5G en France
« Réponse #96 le: 22 novembre 2019 à 07:47:43 »
Merci !

Bon en gros il en sait trop rien...

Anonyme

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Les nouvelles de la 5G en France
« Réponse #97 le: 22 novembre 2019 à 09:22:27 »
Merci !

Bon en gros il en sait trop rien...
Je l'interprète pas comme ça, il ne faut pas sous estimer le pouvoir obscurentiste de certains illuminés et leur pouvoir de nuissance.
Et il faut s'en prémunir. La meilleure façon, c'est d'être totalement transparent.
Ce qui est évoqué et opposable, c'est que la 5G telle que spécifiée actuellement, n'a pas d'incidence sur la santé publique.
Pour la bande 20-25 Ghz, c'est à étudier.
Je m'attends à la même levée de bouclier à la mise en oeuvre, que celle pour la 2G ou le Wifi.

eruditus

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Les nouvelles de la 5G en France
« Réponse #98 le: 22 novembre 2019 à 12:44:29 »

Les habitants râleront parce qu'ils auront de vilaines antennes  actives visibles sur les toits.
Heureusement, qu'elles ne font pas deux mètres.

Bulldozer

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Les nouvelles de la 5G en France
« Réponse #99 le: 25 novembre 2019 à 00:00:24 »
5G: le prix de réserve pour les enchères des licences fixé à 2,17 milliards d’euros

https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/5g-le-prix-de-reserve-pour-les-encheres-des-licences-fixe-a-2-17-milliards-d-euros-20191124

Nico

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Les nouvelles de la 5G en France
« Réponse #100 le: 25 novembre 2019 à 07:24:16 »
Attribution de la 5G : le prix minimal à 2,17 milliards d’euros déçoit les opérateurs

Les conditions d’attribution des fréquences utilisées pour le déploiement de la nouvelle génération de téléphonie mobile en France sont désormais connues.

Le gouvernement a tranché. Le prix de réserve pour l’attribution des fréquences 5G – indispensables à Orange, SFR, Free et Bouygues Telecom pour le déploiement de la nouvelle génération de téléphonie mobile sur le territoire – a été arrêté à 2,17 milliards d’euros, a annoncé la secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’économie et des finances, Agnès Pannier-Runacher, dans un entretien aux Echos, dimanche 24 novembre. Un montant jugé « raisonnable » par Mme Pannier-Runacher, qui s’était engagée depuis plusieurs mois à éviter un scénario à l’italienne. Au-delà des Alpes, les opérateurs ont en effet dû débourser plus de 6 milliards d’euros pour acquérir les précieuses fréquences 5G mises en vente par l’Etat.

Après avoir patiné pendant plusieurs semaines, le calendrier pour l’attribution des fréquences 5G s’accélère. Jeudi 21 novembre, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a dévoilé son cahier des charges définitif, qui fixe l’ensemble des règles du jeu de cette vente aux quatre opérateurs tricolores. Une inconnue demeurait : le prix plancher, c’est-à-dire le montant minimal auquel l’ensemble du spectre (au total, 310 mégahertz) cédé par l’Etat lors de cette procédure peut être vendu.

Concrètement, les opérateurs débourseront chacun, dans un premier temps, 350 millions d’euros pour obtenir un bloc de fréquence d’une taille de 50 mégahertz (MHz), soit une rentrée de 1,4 milliard d’euros dans les caisses de l’Etat, avant, dans un second temps, de compléter leurs emplettes en se disputant les 110 MHz de spectre restants à coups d’enchères sur des blocs de 10 MHz, dont chacun sera mis en vente à un prix de départ de 70 millions d’euros. Cette dernière phase, qui devait initialement se tenir au tout début de l’année 2020, devrait plutôt avoir lieu au printemps.

Les opérateurs dépités

Le prix de la vente de ces fréquences était très attendu, et redouté, par les opérateurs. Ces derniers n’ont eu de cesse d’appeler l’Etat à la modération, mettant en avant les fortes obligations de couverture – qui nécessiteront d’importants investissements – imposées par le gouvernement en contrepartie de la future cession de ces fréquences, ainsi que les dépenses « colossales » déjà en cours pour le déploiement de la 4G et de la fibre sur le territoire.

« Cette décision n’est pas cohérente avec ce qui a été avancé ces derniers mois par le gouvernement. Nous investissons déjà sur la 4G et sur la fibre 10 milliards d’euros par an, ce qui fait des opérateurs les moteurs et les financeurs des plus grands chantiers d’infrastructures du pays alors que nous subissons les prix d’abonnement les plus bas d’Europe et la fiscalité la plus confiscatoire », souligne Arthur Dreyfuss, président de la Fédération française des télécoms (FFT).

Au printemps, Mme Pannier-Runacher avait affirmé que le prix plancher serait « plus proche de 1,5 milliard que de 3 milliards d’euros ». Une promesse effectivement tenue sur le papier, mais bien loin des espérances des opérateurs, déçus, qui considéraient le seuil de 2 milliards comme un grand maximum. Le gendarme des télécoms, dont l’avis pour la décision du prix des enchères est uniquement consultatif, militait, de son côté, pour un prix de réserve de 1,5 milliard d’euros au plus.

Le choix des équipementiers inquiète toujours

« Il ne s’agit aucunement de maximiser les recettes. Au contraire, nous avons fait le choix d’une procédure hybride, en deux parties, pour mettre un garde-fou et éviter une envolée des prix », se défend Bercy, qui précise que les principales attentes du gouvernement concernent les engagements de déploiement sur le territoire et les retombées économiques en termes de compétitivité des entreprises grâce à l’arrivée de cette nouvelle technologie.

Une autre préoccupation resterait par ailleurs en suspens, selon les opérateurs : le choix des équipementiers pour lancer leurs réseaux 5G. Les opérateurs pourront-ils recourir au chinois Huawei, le controversé champion mondial des équipements télécoms ? Le gouvernement a fait voter, cet été, une loi sur la sécurisation des réseaux – qui, rappelle-t-on à Bercy, n’est pas une loi anti-Huawei – pour permettre un contrôle accru des équipements.

Pas question donc pour le gouvernement de stigmatiser un équipementier plus qu’un autre. Le sujet serait donc clos ? Pas tant que ça pour les opérateurs, qui jugent encore que la loi manque de clarté. « Il est temps que le sujet soit traité avec le sérieux qu’il mérite car si demain un équipementier venait à être interdit en tout ou partie du territoire, la France prendrait un retard insupportable et la concurrence à laquelle nos clients sont si attachés serait gravement affaiblie », insiste M. Dreyfuss.

Zeliha Chaffin


https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/11/24/attribution-des-frequences-5g-le-gouvernement-fixe-un-prix-minimum-a-2-17-milliards-d-euros_6020374_3234.html

Nico

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« Réponse #101 le: 25 novembre 2019 à 07:25:09 »
Ce qui nous fait donc 70M€ les 10MHz comme prix de réserve.
« Modifié: 25 novembre 2019 à 08:09:44 par Nico »

eruditus

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Les nouvelles de la 5G en France
« Réponse #102 le: 25 novembre 2019 à 08:07:05 »
manque un 0, 70 millions les 10 Mhz.

Nico

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« Réponse #103 le: 25 novembre 2019 à 08:09:39 »
Euh oui j'ai pensé au MHz et écrit aux 10MHz (ce qui semble plus logique comme ce sera la base des transactions).

alain_p

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Les nouvelles de la 5G en France
« Réponse #104 le: 25 novembre 2019 à 08:25:56 »
C'est très cher vu les obligations de déploiement, surtout que les enchères peuvent monter très haut...

eruditus

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Les nouvelles de la 5G en France
« Réponse #105 le: 25 novembre 2019 à 08:38:41 »
350 millions les 50 Mhz, cher ? Réellement ?
Iliad Italy a mis en 2018 presque 500 millions d'euro pour 20 Mhz de largeur de bande dans la bande n78.

vivien

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Les nouvelles de la 5G en France
« Réponse #106 le: 25 novembre 2019 à 09:33:04 »
INTERVIEW « Nous ne maximisons pas le montant des  enchères 5G », affirme Agnès Pannier-Runacher

Le processus d'enchères pour des fréquences 5G est enclenché. Dans un entretien aux « Echos », Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances, assure que le prix à partir duquel les enchères doivent démarrer, soit 2,18 milliards, est « raisonnable ». La technologie ne sera pas commercialisée avant fin 2020.

L'Arcep et le gouvernement ont lancé le processus d'attribution des enchères 5G aux opérateurs télécoms. Dans un entretien aux « Echos », Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances, estime que le prix plancher, fixé à 2,18 milliards, est « raisonnable ». Elle assure qu'elle n'a fait « aucune projection financière à l'issue des enchères ». « Ce n'est pas ce qui me fait lever le matin », dit-elle.

L'enjeu est fort autour des enchères 5G pour les télécoms. Qu'en attendez-vous ?

La France sera au rendez-vous de la 5G. Le gouvernement et l'Arcep ont conçu un mécanisme inédit en Europe, qui permet de vendre aux quatre opérateurs télécoms des blocs de 50 MHz à prix fixe avec, en contrepartie, des obligations claires de déploiements sur le territoire. C'est une vraie logique de service public. En complément, nous favorisons la concurrence pour les enchères sur les 110 MHz restants. Au final, nous fixons des engagements de couverture en 5G bien plus ambitieux que dans d'autres pays, tout en valorisant correctement les fréquences, qui sont le patrimoine des Français.

A quel prix les opérateurs pourront-ils acheter les fréquences ?

La Commission des participations et des transferts (CPT), autorité indépendante chargée de donner un avis sur la valeur minimale en dessous de laquelle ne peut être cédé ce bien public, a fixé ce montant à 2,18 milliards pour la totalité des 310 MHz disponibles. Nous allons donc proposer que chacun des quatre opérateurs achète un premier bloc de 50 MHz pour 350 millions. C'est très attractif. En Allemagne, les opérateurs ont dû débourser deux fois plus pour la même quantité. Le solde de 110 MHz sera ensuite vendu aux enchères par tranches de 10 MHz, à partir de 70 millions chacune.

Le président de l'Arcep estimait que 1,5 milliard d'euros était « un grand maximum »…

Le plancher que nous soumettrons à la concertation nous semble raisonnable. Nous sommes plus proches de 1,5 que de 3 milliards, comme nous l'avions dit dès avril. Nous ne maximisons pas le montant des enchères, nous faisons ce que nous avons dit. Chacun est dans son rôle. L'Arcep connaît très bien les contraintes des opérateurs. La CPT analyse le prix en dessous duquel le patrimoine des Français ne lui semble pas devoir être cédé. Le gouvernement prend ses responsabilités et tranche.

Y a-t-il un risque que le régulateur donne un avis négatif sur ce prix ?

L'Arcep se prononcera, c'est son rôle, mais son avis n'est pas liant. Le prix de la CPT, c'est le plancher en dessous duquel cette autorité indépendante estime que les Français seraient lésés. Rappelons que c'est leur argent : cela veut dire moins d'impôts ou plus de services publics ! A l'approche du lancement des enchères, il y a une « dramatisation » des positions et beaucoup de pression. C'est normal. Mais ce que nous proposons aujourd'hui allait très bien il y a six mois.

Avec un prix plancher de 2 milliards, est-ce que vous ne visez pas des recettes finales de 4 milliards pour renflouer l'Etat ?

Je n'ai fait aucune projection financière de l'issue des enchères. Ce n'est pas ce qui me fait lever le matin. Et quel que soit le résultat, un raisonnement budgétaire n'aurait pas une grande portée. En effet, les licences sont accordées pour quinze ans. Vendre 1 milliard plus cher revient donc à ajouter 67 millions au budget de l'Etat par an. Ce n'est guère significatif…

Les opérateurs télécoms disent qu'un bloc de 50 MHz n'est pas suffisant pour faire de la 5G…

Les comparaisons internationales montrent que ce raisonnement-là est fragile. 50 MHz, c'est le point de sortie des enchères de pas mal d'acteurs à l'étranger. En Allemagne, le quatrième acteur qui investit très fortement dans la 5G est à 50 MHz et Free, en Italie, est positionné sur 20 MHz. Si on attribuait sans enchères quatre blocs de 60 MHz, cela réduirait la possibilité pour les opérateurs qui en ont les moyens d'envisager des services additionnels en 5G. Alors qu'à 50 MHz, compte tenu de la montée en charge de la 5G, la saturation n'est pas à l'ordre du jour. Un bloc de 50 MHz permet d'atteindre 830 mégabits par seconde de débit crête. Même en jouant à des jeux vidéo en réseau avec un maximum d'immersion, il faudra s'accrocher pour atteindre un tel débit. Les opérateurs le reconnaissent. L'enjeu est surtout marketing.

A l'issue de l'attribution, un opérateur pourrait avoir deux fois plus de fréquences qu'un autre. Est-ce que cela ne va pas faire monter les prix pour le consommateur ?

Je ne crois pas. Avec 50 MHz, vous pouvez servir le grand public et les entreprises en 5G. En tant que « petit » opérateur, votre avantage concurrentiel sera justement de maintenir les prix bas. A l'opposé, si un acteur achète 100 MHz, c'est qu'il a la perspective de fournir des services additionnels et la capacité d'investir dedans. Je ne veux pas freiner cela et empêcher les meilleurs de se positionner. Soutenir le contraire serait une position incongrue, surtout de la part de grands capitaines d'industrie.

Un autre dossier inquiète : le cas Huawei. Les opérateurs se plaignent de ne pas savoir s'ils pourront utiliser ou non les équipements du géant chinois…

La position du gouvernement est claire. Par principe, il n'y a pas de bon et de mauvais équipementiers. Et cela d'autant plus que là, on signe pour quinze ans, voire vingt ans. Bien malin celui qui saura ce que sera devenu tel ou tel équipementier d'ici là.
Notre préoccupation première, c'est la sécurité des Français. La loi sur la sécurité des réseaux mobiles que nous avons promulguée cet étérépond aux défis posés par la 5G. Les opérateurs demanderont une autorisation pour chaque équipement en fonction de ses caractéristiques techniques mais aussi des conditions d'exploitation indiquées par l'opérateur.
Notre cadre est prêt. Le décret d'application a été validé par le Conseil d'Etat mardi 19 novembre après concertation avec les opérateurs. Il sera publié dans les prochains jours.

Cette loi est-elle suffisante ?

En France, les règles sont désormais connues et cela se passera bien. Mais la sécurité de la 5G va bien au-delà de la loi. Les clients des opérateurs télécoms seront extrêmement attentifs à leur sécurité en 5G. A fortiori les grands clients industriels. Par ailleurs, des pays [les Etats-Unis, l'Australie, NDLR] ont pris des décisions très directes sur certains équipementiers, qui peuvent les impacter dans le futur. La sécurité de la 5G est un très bon sujet pour les conseils d'administration des opérateurs télécoms ! Comment anticiper les risques liés à chaque équipementier ? Comment mettre en place en interne les bonnes équipes pour les accompagner ? Quel plan B en cas de difficulté de tel ou tel équipementier ?

La loi, s'appliquant par définition sur tout le territoire, va-t-elle faire sauter les lignes rouges existantes, qui interdisaient par exemple aux opérateurs d'installer des équipements Huawei à Paris ?

Les autorisations prendront en compte les conditions d'exploitation : où l'équipement est placé, comment il est opéré, et pour combien de temps. A ce stade, les opérateurs n'ont pas installé d'antennes Huawei à Paris, ni des coeurs de réseau.

Quelles retombées économiques attendez-vous pour la France avec la 5G ?

Il est difficile de chiffrer précisément les retombées économiques à date, mais j'en attends davantage d'attractivité pour l'investissement étranger en France et une accélération pour les usages industriels 4.0 et les activités de type logistique. Cela nous permettrait de gagner en compétitivité : en logistique, par exemple, nous sommes aujourd'hui 15 à 20 % plus chers que nos voisins.
Il nous faut collectivement réfléchir à la manière dont les entreprises vont s'approprier cette nouvelle technologie. Les deux doivent avancer en parallèle car c'est un élément clé pour l'attractivité de la France. Tout ce qui nécessite d'être mobile va être bouleversé. En Corée du Sud, la première chose qui a flambé, c'est l'usage de l'image et des loisirs. Si nous arrivons à ce que les entreprises s'emparent de la 5G comme élément de leur stratégie, cela peut être un accélérateur massif de compétitivité. Si elles restent à distance, en revanche, nous auront les infrastructures mais peu de retour sur investissement.
Cette technologie peut aussi devenir un instrument pour désenclaver les territoires. On peut imaginer un chirurgien expert conduisant une opération avec un robot qui fonctionne avec de la 5G à l'autre bout de la France.

Comment faire dans l'immédiat ?

Depuis le premier janvier, les entreprises peuvent utiliser les fréquences sur la bande du 26 GHz pour faire des expérimentations. Nous essayons d'enrôler le maximum de profils (ports, médias, événementiel, sport) et de développer les « bacs à sable » qui permettent de tester la 5G. Les questions d'usage doivent être envisagées dès maintenant, c'est ce qui crée le marché, le retour sur investissement.

Cela suppose de régler la question de l'acceptabilité ?

Lorsque vous dites « nous allons utiliser une technologie beaucoup plus puissante », notre premier réflexe est de penser : plus d'ondes, plus de rayonnements, plus de risques. Or, ce n'est pas si simple : contrairement à la 4G, la 5G ajuste en permanence la quantité d'ondes vraiment utiles.
Face à cette question, nous avons saisi l'Agence nationale des fréquences (ANFR) qui gère l'ensemble des fréquences radioélectriques en France. Elle est chargée de faire les mesures et de nourrir l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses). L'Etablissement public chargé d'évaluer les risques pour la puissance publique fait des revues de la recherche mondiale sur l'exposition aux ondes. Les données sont constamment mises à jour.
Évidemment, nous avons encore peu de recul sur la 5G, mais nous mettons à jour les protocoles. La concertation a également commencé entre la direction générale des entreprises (DGE) et les ONG. Avec France Nature Environnement (FNE), par exemple, nous avons eu un débat sur l'impact des nouveaux usages, le rapport des jeunes au digital, leurs usages et la manière dont ils sont exposés. Ce n'est pas seulement la question des antennes et des téléphones, des ondes et de l'effet ou non sur le cerveau des enfants. La 5G est une technologie de rupture, et nous devons accompagner les changements d'usage.


Source : Les Echos, le 24 novembre 2019, par Fabienne Schmitt, Raphaël Balenieri, Julie Chauveau, Sébastien Dumoulin

Free_me

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Les nouvelles de la 5G en France
« Réponse #107 le: 25 novembre 2019 à 10:59:03 »
350 millions les 50 Mhz, cher ? Réellement ?
Iliad Italy a mis en 2018 presque 500 millions d'euro pour 20 Mhz de largeur de bande dans la bande n78.

tout depend des obligations qui vont avec.
Et nous ils vont forcement obliger les opérateurs à mettre de la 5G en rase campagne...