Auteur Sujet: La 5G en Chine  (Lu 7133 fois)

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Nico

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La 5G en Chine
« Réponse #12 le: 29 novembre 2020 à 08:33:12 »
China has over 700,000 5G base stations

GUANGZHOU — China had launched more than 700,000 5G base stations, with over 180 million terminal connections, as of October this year, an official said on Nov 26.

Liu Liehong, vice-minister of Industry and Information Technology, revealed the numbers at the World 5G Convention, which opened on Nov 26 in Guangzhou, capital of South China's Guangdong province.

Liu said that the country's 5G technology is seeing accelerated integration with the real economy, with an increasing number of terminals and more fields of application, such as smart manufacturing, health, energy, and the agricultural sector.

So far, 253 types of 5G terminals have been licensed in China, including 218 types of 5G mobile phones, he said.

According to the Global Mobile Suppliers Association, as of mid-November, 122 carriers in 49 countries and regions have launched 5G services. It is estimated that the number of global commercial 5G networks will reach 180 by the end of this year.


http://english.www.gov.cn/statecouncil/ministries/202011/27/content_WS5fc032bfc6d0f72576940bed.html

alain_p

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La 5G en Chine
« Réponse #13 le: 29 novembre 2020 à 10:16:51 »
La Suède a exclu Huawei et ZTE de ses réseaux 5G. D'après l'Usine Nouvelle, en représailles, la Chine pourrait exclure Ericsson de ses réseaux, où il est très présent.

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Ericsson sous le spectre de représailles de la Chine dans la 5G

Ridha Loukil Publié le 06/11/2020 À 09H35

Après que la Suède ait banni Huawei et ZTE de ses réseaux, la Chine pourrait prendre des mesures de représailles dont Ericsson ferait les frais. L’équipementier télécoms suédois aurait beaucoup à perdre.

Ericsson se trouve prisonnier de la montée des tensions commerciales entre la Suède et la Chine. Le 20 octobre 2020, la PTS (autorité suédoise de régulation des télécoms) a enjoint les quatre opérateurs télécoms candidats à des fréquences 5G de ne plus installer aucun nouveau matériel de Huawei et ZTE, et leur a donné jusqu’au 1er janvier 2025 pour retirer les équipements chinois de leurs réseaux. Une décision qui ressemble à celles prises déjà au Royaume-Uni et en Belgique.

Situation à hauts risques

La Chine menace de représailles. La Suède, un petit pays d’un peu plus de 10 millions d’habitants, apparaît comme une proie facile pour Pékin. Elle abrite l’un des deux derniers équipementiers télécoms européens : Ericsson. Si le bannissement de Huawei et ZTE peut lui profiter, il se trouve entrainé dans une bataille géopolitique qui le met dans une position à hauts risques selon Gareth Owen, analyste au cabinet Counterpoint.

La PTS a retenu quatre candidats pour l’attribution de fréquences 5G dans le cadre d’enchères qui commenceront le 10 novembre 2020 : l'ex-opérateur historique Telia Sverige, Hi3G Access (plus connu sous sa marque commerciale Tre), Net4Mobility (une coentreprise entre Telenor et Tele2) et le distributeur audiovisuel Teracom. Si Telia Sverige s’appuie essentiellement sur Ericsson, Net4Mobility utilise Huawei et Hi3G Access un mélange de Huawei et ZTE.

Selon Gareth Owen, Pékin a déjà commencé à montrer ses muscles en émettant, via son régulateur des télécoms MIIT, une note appelant à "un renforcement de la surveillance des entreprises de télécommunications à capitaux étrangers en Chine". Ericsson parait particulièrement exposé. Et pour cause : contrairement à Nokia, qui n’a remporté aucun contrat 5G en Chine, il est fortement présent chez les trois grands opérateurs du pays : China Mobile, China Telecom et China Unicom.

113 contrats dans la 5G

Au troisième trimestre 2020, Ericsson a surpris les investisseurs avec des résultats meilleurs que prévu. Si le chiffre d’affaires n’a progressé que de 0,7 % à 6,5 milliards de dollars, la marge brute a gagné près de cinq points en un an à 43,2 %, la plus élevée depuis 2006. Ces résultats flatteurs, le groupe de Krista les doit principalement à la Chine selon l’analyste de Counterpoint. Ses ventes ont baissé dans toutes les régions du monde à l’exception d’une : l’Asie. En Asie du Nord-Ouest, dont la Chine constitue la plus grande partie, elles ont bondi de 39 %. Il bénéficie à plein du déploiement massif de la 5G dans ce grand pays.

Ericsson, qui se targue d’avoir engrangé 113 contrats dans la 5G et d’être présent dans 65 réseaux 5G en service dans le monde, ne peut se permettre de perdre l’immense marché chinois. D’autant qu’il reste encore à la peine dans ses trois activités en dehors des équipements de réseaux : les services numériques, les services managés et les activités émergentes.

Menace de nouveaux venus

Certes, le bannissement de Huawei et ZTE de nombreux marchés lui offre une bouffée d’oxygène. Mais il n’est pas certain qu’il soit l’acteur qui va en bénéficier le plus, relativise Chetan Woodun, un analyste sur le blog boursier Seeking Alpha. " Il y a bien sûr Nokia  mais aussi d’autres équipementiers alternatifs comme Samsung, NEC ou Fujitsu dans le jeu ", note-t-il. Sans compter la horde de nouveaux venus comme Aliostar, Alpha Networks, Blinq Networks, Mavenir, Paralell Wireless ou Ranplan Wireless qui promeuvent des solutions ouvertes et interchangeables, construites avec du logiciel sur du matériel banalisé. Une irruption qui pourrait provoquer un grand bouleversement du marché des télécoms.

https://www.usinenouvelle.com/article/ericsson-sous-le-spectre-de-represailles-de-la-chine-dans-la-5g.N1025034
« Modifié: 29 novembre 2020 à 10:43:17 par alain_p »