Auteur Sujet: Le démontage d'une antenne relais à Heiligenberg suscite la colère  (Lu 16908 fois)

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robin4002

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Le démontage d'une antenne relais à Heiligenberg suscite la colère
« Réponse #24 le: 29 mai 2022 à 23:50:01 »
Un petit coup de google et on devine que Thierry a son entreprise dans la seule commune pas fibrée du coin... Pas d'bol !

https://dirigeant.societe.com/dirigeant/Thierry.FRIEDERICH.59605802.html

https://cartefibre.arcep.fr/index.html?lng=7.4090798213209155&lat=48.518035149649506&zoom=12.94688077553261&mode=normal&legende=true&filter=true&trimestre=2021T4

Après c'est surement lié au fait que le NRA est dans la-dite commune, hélas l'entreprise est à la limite d'Heiligenberg et donc un peu loin du NRA... : https://maconnexioninternet.arcep.fr/?lat=48.52600223710374&lng=7.383477687835694&zoom=17&mode=debit&techno=terrestre

Après, est-ce qu'une entreprise de 5.5M€ de CA ne pourrait pas avoir du FTTO, à voir.

C'était l'OSINT du dimanche soir ;).

En fait même Mollkirch est fibré actuellement, la carte fibre de l'ARCEP a un peu de retard ;)

Nico

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Le démontage d'une antenne relais à Heiligenberg suscite la colère
« Réponse #25 le: 30 mai 2022 à 07:38:45 »
En fait même Mollkirch est fibré actuellement, la carte fibre de l'ARCEP a un peu de retard ;)
Très juste remarque, et l'entreprise de l'ami Thierry est éligible depuis plusieurs mois :

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Mauvaise foi ou soucis de compétences ?

blarglibloup

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Le démontage d'une antenne relais à Heiligenberg suscite la colère
« Réponse #26 le: 30 mai 2022 à 13:12:44 »
Très juste remarque, et l'entreprise de l'ami Thierry est éligible depuis plusieurs mois :

Mauvaise foi ou soucis de compétences ?
Pour beaucoup de petits artisans, le mobile est bien plus important que le fixe/la fibre. Ils sont tout le temps en déplacement et ne communiquent que via le mobile...
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Nico

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Le démontage d'une antenne relais à Heiligenberg suscite la colère
« Réponse #27 le: 30 mai 2022 à 13:20:17 »
J'ai du mal à mettre une entreprises de 35 salariés dans la catégorie "petits artisans" quand même.

blarglibloup

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Le démontage d'une antenne relais à Heiligenberg suscite la colère
« Réponse #28 le: 30 mai 2022 à 13:47:42 »
J'ai du mal à mettre une entreprises de 35 salariés dans la catégorie "petits artisans" quand même.
Je suis d'accord, mais j'imagine qu'il n'y a pas qu'eux d'impactés dans le coin...

Leon

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Le démontage d'une antenne relais à Heiligenberg suscite la colère
« Réponse #29 le: 31 mai 2022 à 18:42:44 »
Non, pour autant ils ont tenté de profiter d'un spéculateur qui pourrait chercher à faire monter la valo de son entreprise. Sauf que TDF ne s'est pas laissé faire, et si ils trouvent une parcelle ailleurs (dans ce genre de coins ça ne doit pas être impossible) la mairie aura tout perdu !
Ca serait effectivement rigolo / cocasse si TDF réussissait à monter un site équivalent au précédent en dehors de la commune, et y fasse venir les 4 opérateurs.

Leon.

Optix

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Le démontage d'une antenne relais à Heiligenberg suscite la colère
« Réponse #30 le: 31 mai 2022 à 18:57:45 »
Ca serait effectivement rigolo / cocasse si TDF réussissait à monter un site équivalent au précédent en dehors de la commune, et y fasse venir les 4 opérateurs.

Leon.

Ah bah ça m'étonnerait pas qu'un agriculteur leur propose un bout de champ à un loyer bcp plus raisonnable. Ainsi la mairie aura tout perdu !

alain_p

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Le démontage d'une antenne relais à Heiligenberg suscite la colère
« Réponse #31 le: 31 mai 2022 à 20:44:27 »
A priori, la mairie n'a rien perdu puisqu'elle est passée d'un loyer de 2000€ (annuel ?) à 35.000€, et sans doute avec un bail de plusieurs années. Il y a deux perdants, la société Valocîme, qui espérait récupérer une antenne déjà toute montée, d'où une grosse économie pour elle, et c'est certainement pour cela qu'elle a accepté de payer ce loyer, et les habitants, qui ont perdu leur relais mobile pour 2 ou 3 mois. Que TDF loue un terrain hors de la commune, et arrive à récupérer tous les opérateurs, elle continuera certainement d'arroser la commune. Sinon, c'est valocîme qui le fera.

Nico

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Le démontage d'une antenne relais à Heiligenberg suscite la colère
« Réponse #32 le: 31 mai 2022 à 20:48:57 »
Sauf si une clause exempte Valocîme de payer le loyer.

Valocîme, il y a un maire qui s'est fait avoir :

https://abonne.lunion.fr/id365423/article/2022-04-26/telephonie-mobile-le-maire-de-corcy-se-sent-pris-en-otage
Un extrait de l'article :

"Marc Robillard craint d'être perdant sur toute la ligne. Non seulement le village risque de ne plus avoir de couverture téléphonique et en prime il ne percevrait pas de loyer."

Citer
et les habitants, qui ont perdu leur relais mobile pour 2 ou 3 mois
On peut sans doute multiplier par 2-3 la durée.

alain_p

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Le démontage d'une antenne relais à Heiligenberg suscite la colère
« Réponse #33 le: 31 mai 2022 à 21:50:17 »
Article très intéressant, avec de nombreuses précisions sur Valocîme, créé donc par un "ancien cadre d'un grand opérateur de téléphonie mobile", Frédéric Zimmer, il y a 3/4 ans, qui apporte cette information :

Citer
« Le nouveau pylône doit couvrir 98 % des personnes couvertes précédemment, ajoute le président de Valocime, Frédéric Zimer. Et si Cellnex ne trouve pas, les opérateurs retrouvent leur liberté. »

Avec un encadré sur le modèle économique de la société, à confirmer, qui se voit en concurrente des grosses multinationales comme Cellnex :

Citer
On arrive sur un marché où il n’y avait pas de concurrence

Pour le président de Valocime, Frédéric Zimer, « ces craintes ne sont pas fondées. Nous avons signé 1700 baux en France, et pas une commune n’a perdu sa couverture réseau. » Cet ancien responsable chez un grand opérateur de téléphonie mobile a créé Valocime voilà moins de quatre ans « dans un marché tenu par des multinationales où il n’y avait pas de concurrence ». Selon lui, les opérateurs et les grands towercos auraient créé ensemble une bulle financière autour des pylônes.

Valocime entend installer de nouveaux pylônes sur ces terrains, une fois le towerco Hivory parti avec son équipement sous le bras, ce qu’il lui impose par assignation.

Le nouveau pylône, qui coûterait cinq fois moins cher à Valocime, lui permettrait ainsi de « verser plus aux propriétaires et de faire payer moins à l’opérateur. Pourquoi dans ces conditions l’opérateur ne voudrait-il pas aller sur notre pylône ? », interroge-t-il. Et s’il dit non, c’est que Cellnex [multinationale ayant racheté Hivory, ndlr] leur a bâti un autre pylône. Donc, il n’y a aucun risque pour la commune d’être sans couverture. » Frédéric Zimer l’assure : « On commence à avoir quelques pylônes en service », sans dévoiler de nom de commune.

De son côté, Stéphane Trussart, responsable juridique chez Cellnex, se refuse à tout commentaire sur le modèle économique de Valocime.

Nico

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Le démontage d'une antenne relais à Heiligenberg suscite la colère
« Réponse #34 le: 01 juin 2022 à 09:52:03 »
Quand une guerre d'antennes pourrait mettre en difficulté le réseau mobile dans l'Eure

Dans l'Eure, des mairies ont reçu des offres alléchantes pour des terrains où se trouvent des antennes téléphoniques. Mais ces contrats ne sont pas sans risque. Détails.

Il y a quelques semaines, les élus du conseil municipal du petit village de Saint-Christophe-sur-Condé, près de Pont-Audemer (Eure), ont reçu un invité un peu particulier. Représentant de la société Valocîme, ce commercial a présenté à la municipalité une proposition alléchante : lui faire gagner de l’argent. Mais l’offre a rapidement semblé « trop belle pour être vraie », confie Moniel Verhoeven, conseillère municipale. Dans ses explications, ce commercial aurait indiqué aux élus que son entreprise souhaitait devenir la nouvelle locataire du terrain sur lequel se trouve l’antenne téléphonique du village. Dans le même temps, Valocîme promet à la commune, propriétaire du dit terrain, de payer un loyer bien supérieur et donc, a fortiori, de lui faire gagner de l’argent. Mais tout ça pourrait bien mettre à mal le réseau mobile, et pas seulement à Saint-Christophe. C’est tout le département de l’Eure qui est concerné.

Des pylônes démontés ?

Prudents, les élus de Saint-Christophe-sur-Condé se sont tout de suite interrogés après la présentation de Valocîme.

Qu’est-ce qui pousserait une société à vouloir payer plus cher un loyer ? Pour cela, il faut d’abord rappeler comment fonctionne la propriété foncière d’une antenne téléphonique. Quand on fait face à un pylône (ou un mât dans les zones urbaines), trois acteurs différents entrent en jeu. Le premier, c’est le propriétaire du terrain. Dans la majorité des cas, il s’agit de municipalités ou de propriétaires privés, comme des agriculteurs par exemple. Ensuite, il y a le propriétaire du pylône, de la structure métallique de l’antenne. Le plus généralement, ce sont ce qu’on appelle des « TowerCo », des sociétés spécialisées dans la gestion du parc des mâts et pylônes en France. Et enfin, il y a les antennes, les émetteurs des opérateurs téléphoniques que l’on connaît bien. Que ce soit Orange, Free, Bouygues ou SFR, un ou plusieurs de ces opérateurs peuvent installer une de leurs antennes au sommet des pylônes.

Pour revenir sur le cas précis du pylône de Saint-Christophe-sur-Condé, le but de Valocîme est assez explicite. En proposant de reprendre le bail du terrain sur lequel se trouve l’antenne téléphonique, cette entreprise cherche à mettre en difficulté la TowerCo installée sur place, en l’occurrence la société Cellnex (un des acteurs majeurs des TowerCo en France). Jusqu’alors, c’est Cellnex, propriétaire du pylône, qui paye un loyer à la municipalité de Saint-Christophe-sur-Condé. En reprenant hypothétiquement le bail, Valocîme pourrait imposer ses conditions à Cellnex en lui proposant de lui sous-louer le terrain pour un prix bien plus élevé (puisque Cellnex ne serait plus locataire) ou encore de lui racheter son pylône à prix cassé. Dans le cas où Cellnex refuserait l’une ou l’autre de ces conditions, elle n’aurait d’autre choix que de, purement et simplement, démonter son pylône et donc forcer les opérateurs qui se trouvent en son sommet à partir avec elle. Résultat : plus de couverture de réseau mobile dans le secteur.

La préfecture appelle à la vigilance

Face à ce risque, plusieurs personnes appellent à la vigilance. Après les démarchages qui ont eu lieu dans la région de Pont-Audemer ces derniers mois, la préfecture de l’Eure a adressé un courrier aux municipalités fin avril. Dans ce dernier, elle met en garde les maires de l’ensemble du département. Si pour l’heure aucun cas de contrat signé n’a été relevé, les services de l’État assurent que « dans les faits, [les changements de locataires] entraînent un retrait du pylône et du matériel par l’opérateur, avec une disparition de la couverture mobile » car il y a peu de chances que les propriétaires des pylônes acceptent les conditions imposées par l’entreprise qui vient de leur reprendre le bail.

Dans une note interne datant d’octobre 2021, l’association des maires de France (AMF) alerte également ses adhérents : « L’AMF appelle les maires à être vigilants lorsqu’ils se voient proposer des conventions pour prendre le relais des baux conclus avec les opérateurs de téléphonie mobile pour l’installation de pylônes. En effet, les nouveaux loyers qui leur sont proposés apparaissent attractifs mais peuvent conduire les opérateurs à les refuser et à quitter le site. Cette situation, déjà signalée à l’AMF, peut conduire la commune à perdre tout réseau et, de plus, à payer des pénalités. » Et enfin, dans une plaquette de décembre 2021, la fédération française des télécoms fait aussi référence à ce risque, qu’elle qualifie de « spéculation foncière ». Elle indique que pour favoriser et faciliter « le déploiement des infrastructures mobiles », il est essentiel de « sécuriser les baux télécoms » pour empêcher les pratiques d’entreprises comme Valocîme. La guerre des antennes téléphoniques est déclarée.

Le président de Valocîme répond

Lorsque l’on se rend sur le site internet de Valocîme, l’entreprise qui démarche des municipalités dans l’Eure, un texte indique d’emblée qu’elle « n’est pas un land aggregator ». Un land aggregator, c’est le terme anglais qui définit les entreprises qui rachètent les baux de terrains sur lesquels se trouvent des antennes téléphoniques lorsqu’ils arrivent en fin de contrat. C’est souvent par ce nom qu’est qualifiée et assimilée Valocîme par les différentes sources que L’Éveil a interrogées. Mais pour son président et fondateur, Frédéric Zimer, ce n’est pas du tout le cas.

Il va même plus loin et assure que la société fait figure d’OVNI car elle serait « la seule en France et en Europe à être une TowerCo low cost ». En d’autres termes, Frédéric Zimer détaille une stratégie bien ficelée qui n’aurait pas pour but d’acquérir des baux de terrains ou de les sous-louer à des propriétaires de pylônes. Non, l’idée pour Valocîme serait de forcer les TowerCo déjà installées à leur « revendre à hauteur de 100 000 euros » les pylônes qu’elles possèdent. Dans le cas où elles refuseraient et qu’elles choisiraient de démonter leurs installations – chose « peu probable » pour Frédéric Zimer tant les pénalités financières seraient importantes – Valocîme s’engage à « reconstruire un pylône au même endroit », pour un coût, là encore, de 100 000 euros.

Une bulle financière inéquitable

Cette « stratégie très agressive », parfaitement assumée par l’entreprise, intervient dans un marché autour duquel se serait créée « une bulle financière ». Le président de Valocîme explique : « À l’origine, ce sont généralement des opérateurs qui ont construit des pylônes. Durant ces 4 ou 5 dernières années, pour développer la technologie 5G (un réseau mobile plus performant, NDLR), ces opérateurs ont dû investir des milliards. Pour récupérer rapidement du cash, ils ont décidé de vendre massivement leurs pylônes à quelques entreprises, les fameuses TowerCo. Normalement, un pylône vaut autour de 100 000 €. Là, les opérateurs ont décidé de les revendre aux TowerCo aux alentours de 500 000 € (dans leur logique de récupérer rapidement une somme d’argent très importante, NDLR). En contrepartie, les opérateurs qui sont installés avec leurs antennes au sommet des pylônes ont accepté de payer aux TowerCo des loyers bien plus importants. Autour de 20 000 € par an pendant 25 ou 30 ans, pour faire simple. Et c’est un marché extrêmement rentable. »

Si jusqu’ici le retour sur investissement semble logique, Frédéric Zimer dit observer un manque d’équité. Selon lui, les loyers perçus par les TowerCo sont excessifs. Il estime que sur « la valeur totale d’un pylône, les TowerCo perçoivent 70 % des bénéfices et que l’opérateur et le bailleur (le propriétaire du terrain) ne perçoivent que les 30 % restants ». La cause serait, toujours selon le président de Valocîme, les faibles loyers dont doit s’acquitter la TowerCo auprès du propriétaire du terrain et les loyers très élevés qu’elle fait payer aux opérateurs installés sur son pylône. De fait, Frédéric Zimer assure avoir inventé « un nouveau modèle » de TowerCo avec Valocîme. Profitant de la seule faiblesse des TowerCo, il dit tenter de « créer de la concurrence » en devenant le nouveau locataire des terrains où se trouvent les pylônes. Pour ça, il promet d’une part de payer un loyer bien supérieur au bailleur et d’autre part de réduire les loyers des opérateurs installés sur le site. Étant donné que Valocîme compte racheter les pylônes à leur valeur d’origine, 100 000 euros, au lieu de débourser les 500 000 euros qu’avaient déboursé les grandes TowerCo, l’affaire reste « parfaitement rentable ».


Citer
L’exemple du village de Corcy
À Corcy, dans l’Aisne, nos confrères de L’Union rapportent que l’antenne téléphonique locale pourrait être démontée prochainement par son propriétaire, l’entreprise Hivory. La cause est simple. Quand Hivory a appris que le conseil municipal de Corcy avait signé une convention avec Valocîme, stipulant que cette dernière allait devenir le nouveau locataire du terrain où se trouve le pylône, Hivory a décidé de plier bagage. Dans un courrier au conseil municipal, le propriétaire explique « refuser toute obligation contractuelle avec [Valocîme] ». Mais Hivory est soumise de façon contractuelle à fournir un pylône aux opérateurs. Sans quoi le contrat pourrait être rompu.

Aujourd’hui, Valocîme aurait déjà signé 1600 conventions pour des baux ou réservations de baux en France. Toutefois, rien ne permet d’attester à l’heure actuelle si elle tient à devenir un acteur de plus dans le monde des TowerCo ou une sorte de land aggregator qui vivrait de sous-locations de terrains. Créée il y a seulement quatre ans, cette entreprise fait encore ses premiers pas sur le marché mais ne manque pas d’inquiéter les mastodontes du secteur. Malgré tout, le risque de voir disparaître des antennes téléphoniques, même temporairement, est bien présent.

https://actu.fr/normandie/saint-christophe-sur-conde_27522/quand-une-guerre-dantennes-pourrait-mettre-en-difficulte-le-reseau-mobile-dans-leure_51356231.html
« Modifié: 01 juin 2022 à 11:16:03 par Nico »

Leon

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Le démontage d'une antenne relais à Heiligenberg suscite la colère
« Réponse #35 le: 01 juin 2022 à 11:09:23 »
Merci Nico, c'est super instructif. Je ne connaissais pas tout ça personnellement. Cet article apporte enfin un éclairage complet sur l'affaire Valocime.

Je vois que les dérives liées au capitalisme, et à la gestion majoritairement "financière" des entreprises (telco, towerco, Valocime), ça fait des ravages dans tous les domaines.
C'est vraiment triste.

Leon.