La Fibre
Fournisseurs d'accès à Internet mobile et 5G/4G fixe => 4G 5G Mobile => Technologie mobile 5G => Discussion démarrée par: vivien le 17 mars 2017 à 09:30:35
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J'ai été invité hier par Ericsson et Bouygues Telecom à une démo de la 5G à 25 Gb/s (avec deux mobiles) et une latence de 3 millisecondes
La démo s'est déroulée dans les locaux de Bouygues Telecom à Meudon (92), avec Jean-Paul Arzel, directeur réseau de Bouygues Telecom, Yves Legrand, directeur général adjoint des Opérations Techniques et les équipes d'Ericsson.
En haut à droite les antennes actives 5G et au premier plan un gros mobile 5G, sous forme d'une petite baie télécom sur roue, avec pour écran une TV 4k :
(https://lafibre.info/images/5g/201703_demo_5g_bouygues_ericsson_technopole_01.jpg)
Deux type de fréquences sont pressenties, pour la 5G en France :
- La bande 3,5 Ghz, pour une couverture nationale. Bouygues Telecom espère obtenir un bloc de 80 à 100 Mhz, afin de pouvoir offrir un débit maximum sur la cellule de 1,5 Gb/s descendant, partagé par tous les utilisateurs. Le débit montant devrait atteindre un maximum de 700 Mb/s. Ces 80 à 100 Mhz sont bien plus que ce qui a été vendu avec la 4G, où les bloc mis aux enchères avaient une largeur de spectre de 5 à 20 Mhz. Le 3,5 Ghz par contre couvre moins loin que les fréquences plus basses, mais le « beamforming » adaptatif permet d'augmenter la portée.
- La bande 26 Ghz (ondes millimétriques ou extrêmement haute fréquence), sera utilisé pour une couverture locale sur des sites tel que les stades, gares, centre commerciaux ou centres villes. Les opérateurs pourraient avoir des blocs de plusieurs centaines de Mhz pour des débits maximums de plusieurs dizaines de Gb/s en descendant et moitié moins en montant.
La démonstration réalisée par Bouygues Telecom hier, est sur cette bande de fréquence millimétrique. L'antenne utilisée a 512 éléments et un maximum de deux faisceaux. On va revenir plus bas sur ce point, c'est la principale innovation de la 5G : contrairement à la 4G ou le spectre est partagé, en 5G, chaque terminal qui dispose de son faisceau peut utiliser l'intégralité du spectre.
L'antenne avec ses 512 éléments :
(https://lafibre.info/images/5g/201703_demo_5g_bouygues_ericsson_technopole_02.jpg)
Les deux mobiles 5G, avec le bloc supérieur qui est une antenne de 64 éléments.
Le mobile de droite est motorisé, pour faciliter son déplacement :
(https://lafibre.info/images/5g/201703_demo_5g_bouygues_ericsson_technopole_03.jpg)
On sait qu'il sera possible de miniaturiser les antennes, ainsi que l’électronique nécessaire.
Un mobile 5G ne devrait pas être plus gros qu'un mobile 4G, en 2021.
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La fibre optique jusqu'à l'antenne, nécessaire pour la 5G
Bouygues Telecom a commencé les travaux pour le raccordement des sites radio en fibre optique. La fibre est en effet un pré-requis pour la 5G, il n'y aura pas de sites 5G connectés par un FH chez Bouygues Telecom.
(https://lafibre.info/images/5g/201703_demo_5g_bouygues_ericsson_technopole_04.jpg)
Pour la 5G, Bouygues Telecom cherche à réduire au maximum la latence, afin de proposer un réseau très faible latence. Les différents éléments du réseau mobile 5G sont virtualisés (network slicing) et régionalisés afin de proposer une latence très faible. Ce type d'architecture est totalement différent de la 4G.
Il est prévu des hébergements régionalisés, directement sur le réseau Bouygues Telecom, pour des applications nécessitant une très faible latence. Jean-Paul Arzel donne l'exemple de la réalité virtuelle, qui nécessite une latence bout en bout (entre le moment ou on bouge la tête et le moment où l'image prend en compte ce mouvement) de moins de 7ms, pour ne pas avoir mal à la tête.
De nouveaux usages sont rendu possible par la QoS et la très faible latence de la 5G, comme la télé-médecine, les véhicules communicants ou piloter des robots en temps réel.
(https://lafibre.info/images/5g/201703_demo_5g_bouygues_ericsson_technopole_05.jpg)
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Beamforming adaptatif multi-dimensionnel et massive MU-MIMO
Les secteurs 5G seront de 120 degrés (3 secteurs par support), comme pour la 2G/3G/4G. Pour couvrir une autoroute ou une ligne de train, ce seront plutôt des antennes 5G deux secteurs qui seront utilisées. Pas de nouveauté ici.
Ce qui change en 5G, c'est que les antennes ne sont plus des éléments passifs, mais des éléments actifs, qui sont impérativement du même constructeur que le reste de la chaîne radio. On parle de "Smart antenne", car elles intègrent non seulement l'amplificateur de puissance, mais aussi de l'intelligence : des puces et des algorithmes de traitement des signaux, utilisés pour identifier la direction d'arrivée pour chaque mobile. Cela permet d'obtenir une sélectivité spatiale.
Sur la caméra placée sur l'antenne, un point bleu a été rajouté pour montrer d'où les ondes du mobiles 1 proviennent et un point vert pour le mobile 2. Quand on bouge les mobiles (ils sont sur roues) les points se déplacent.
(https://lafibre.info/images/5g/201703_demo_5g_bouygues_ericsson_technopole_08.jpg)
Il est important de savoir où est le terminal avec lequel on communique, car la grande nouveauté de la 5g, c'est le beamforming adaptatif multi-dimensionnel qui permet une orientation du réseau d'émission : le modeleur de faisceau contrôle la phase et l'amplitude relative du signal sur chaque élèment du réseau d'émission.
Cela permet de concentrer un faisceau radio en direction de chaque terminal.
L’intérêt ?
Il est possible de réutiliser le même spectre 5G pour second terminal. On multiplie le débit de la cellule par le nombre de faisceaux disponibles. Avec une 5G à 13 Gb/s, il est possible de faire 13 Gb/s avec un terminal, mais aussi un débit proche de 13 Gb/s pour chaque terminaux connecté à la même antenne.
Le beamforming adaptatif de la 5G permet de suivre un utilisateur en déplacement, pour que le signal suive ce mobile. Ainsi, chacun bénéficie de sa propre « mini-cellule » qui le suit dans ses déplacements.
Sur les écrans de la démo #5G Bouygues, il est possible de suivre le débit des deux mobiles :
(https://lafibre.info/images/5g/201703_demo_5g_bouygues_ericsson_technopole_06.jpg)
Ici, le mobile 1 est à 9,61 Gb/s, et le mobile 2 à 15,6 Gb/s, le maximum possible avec cette configuration.
Orange avait déjà fait la démonstration d'un mobile 5G, avec Ericsson, avec un débit de 15 Gb/s, la nouveauté ici est d'avoir deux mobiles pour un débit cumulé de 25 Gb/s sur la cellule (nouveau record en France) avec une latence de 3 millisecondes:
(https://lafibre.info/images/5g/201703_demo_5g_bouygues_ericsson_technopole_07.jpg)
Attention, il n'est pas possible d'avoir 100 faisceaux, si il y a 100 terminaux actifs sur la cellule. La démonstration chez Bouygues Telecom s'est fait avec une antenne capable de gérer au maximum 2 faisceaux, mais on parle d'antennes 5g capable de gérer 16 ou 32 faisceaux distincts. Les antennes 5G seront capable d'accueillir bien plus de clients simultanèment : il est possible de mettre plusieurs mobiles sur un même faisceau et comme en 4G, il y a un partage des ressources fréquentielles.
Ce beamforming adaptatif est la plus grosse avancée de la 5G.
Pour rappel, en 4G, on est sur un faisceau uniforme qui envoi le signal partout sur la cellule.
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Voici l’électronique pour la station radio Ericsson :
(https://lafibre.info/images/5g/201703_demo_5g_bouygues_ericsson_technopole_09.jpg)
Deux type d'antennes actives, adaptés aux deux fréquences de la 5G en France : Elle sont de tailles plutôt réduites par rapport a ce que l'on connait aujourd'hui.
(https://lafibre.info/images/5g/201703_demo_5g_bouygues_ericsson_technopole_10.jpg)
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Quand arrive la 5G chez Bouygues Telecom ?
Une première ville devrait être ouverte en 5G, à partir de 2020, sur la bande des 3,5 Ghz.
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Le communiqué de presse :
Bouygues Telecom expérimente la 5G avec Ericsson et réalise un test de téléchargement à 25,2 Gbps
Cette expérimentation s’est déroulée au Technopôle dans les locaux de Bouygues Telecom à l’occasion des Innovation days, journées consacrées aux innovations sur lesquelles travaillent Bouygues Telecom et ses partenaires.
Elle a été effectuée à l’aide d’une station radio Ericsson équipée d’antennes 5G actives sur laquelle étaient simultanèment connectés deux terminaux mobiles prototypes.
Les équipes de Bouygues Telecom et d’Ericsson sont parvenues à réaliser des transferts de données simultanèment vers deux terminaux, pour atteindre un débit agrégé de 25,2 Gbps sur l’antenne 5G avec une latence de l’ordre de 3 millisecondes. En parallèle, deux vidéos 4K étaient diffusées vers les terminaux.
Cette démonstration a permis de mettre en lumière la capacité de la 5G, à mettre en œuvre la technologie de « formation de faisceau » ou « beamforming » adaptatif. Cette technologie, utilisée avec le MIMO massif en ondes centimétriques, permettra d’augmenter la capacité des réseaux mobiles et la portée des signaux à destination des terminaux 5G.
En 4G, tous les smartphones servis par une même antenne doivent se partager le débit de cette cellule. Le beamforming permet, en 5G, de concentrer un faisceau radio en direction de chaque terminal. Ainsi, chacun bénéficie de sa propre « mini-cellule » qui le suit dans ses déplacements, et au sein de laquelle il dispose d’un débit optimum.
En parallèle de l’expérimentation réalisée aujourd’hui dans ses locaux, Bouygues Telecom prépare activement son réseau en anticipant des opérations pré-requises pour le déploiement de la 5G ou encore en prototypant certaines architectures ou configurations pré-5G :
- raccordement des sites radio en fibre optique,
- mise en place de premières briques de réseau Cloud Ran,
- virtualisation de son cœur de réseau,
- mise en place de micro-cellules embarquées dans du mobilier urbain.
« Après avoir affirmé son leadership en France sur la 4G, Bouygues Telecom confirme son intention de maintenir son avance technologique lors de l’introduction de la 5G, prévue à l’horizon 2020 », souligne Yves Legrand, directeur général adjoint des Opérations Techniques.
« En évolution des réseaux 4G actuels, la 5G va permettre d’offrir notamment du très haut débit mobile, l’hyper-connectivité avec le raccordement massif d’objets communicants, les connexions ultra critiques de machines et de véhicules grâce à la latence très faible. La 5G est aussi une excellente opportunité de transmission de vidéos en ultra haute définition ainsi que de Réalité Virtuelle et Augmentée jusqu’au terminal ou au domicile, comme nous le démontrons en partenariat avec Bouygues Telecom », indique Franck Bouétard, Président-directeur général d’Ericsson France
A propos de Bouygues Telecom : Opérateur global de communications, Bouygues Telecom se démarque en apportant tous les jours à ses 16,1 millions de clients le meilleur de la technologie. L’excellence de son réseau 4G, ses services dans le fixe et le Cloud leur permettent de profiter simplement, pleinement et où qu’ils soient, de leur vie digitale. Bouygues Telecom est fier des innovations apportées depuis 20 ans aux Français et sa stratégie restera toujours la même : démocratiser les nouvelles technologies. #welovetechnology (On aime tous la technologie !)
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Ce midi, Bouygues Telecom organisait une démonstration de la 5G dans son technopole de Meudon-la-Forêt [...]
Bouygues Telecom répond ainsi à Orange qui se vantait d'être le premier opérateur à effectuer une démonstration de la 5G en France. Dans le reste du monde, il y en avait déjà eu plusieurs, notamment avec CES de Las Vegas en 2017 où Ericsson revendiquait plus de 13 Gb/s.
Si Orange dépassait les 15 Gb/s en laboratoire, Bouygues Telecom va au-delà et annonce 25 Gb/s, là encore en partenariat avec Ericsson, qui est décidèment le grand vainqueur des démonstrations de force des opérateurs. Les prototypes utilisés sont d'ailleurs relativement proches entre les deux opérateurs, ce qui n'a rien d'étonnant puisque l'équipementier est le même.
Source : NextINpact (https://www.nextinpact.com/news/103707-5g-bouygues-telecom-depasse-25-gbs-en-laboratoire-la-encore-avec-ericsson.htm), le 16/03/2017 par Sébastien Gavois.
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https://www.periscope.tv/w/1OdKrgojayAGX
5G : Bouygues Telecom hisse le débit à 25,2 Gb/s... en labo
La 5G ne sera pas une réalité commerciale avant 2020 mais déjà les opérateurs et les équipementiers montrent de quoi ils sont capables. Du moins de manière théorique. Et c'est déjà la guerre des chiffres. Rappelons que la 5G se caractérise évidemment par des débits encore plus élevés supérieurs à 10 gigabit par seconde mais surtout par plus de capacités et une latence très basse, ce qui constitue un atout majeur pour les millions d'objets connectés qui déploient actuellement. La 5G a donc bien vocation à épauler l'essor de l'Internet des objets.
En janvier dernier, Orange et son partenaire Ericsson annonçaient avoir réalisé une communication sans fil avec des débits supérieurs à 10 Gbit/s. Orange souligne que ce test en laboratoire s'appuie sur les briques de la future technologie 5G de l'opérateur et de l'équipementier, notamment les ondes centimétriques (qui ont des fréquences environ 10 fois plus élevées que les ondes utilisées actuellement), de nouvelles générations d’antennes utilisant le « massive MIMO », une technique de focalisation radio avancée spécifique à la 5G (« beam tracking») qui permet de faire converger la puissance des ondes radios vers la position du mobile, améliorant l’efficience du système 5G.
Aujourd'hui, Bouygues Telecom montre les muscles en indiquant avoir réussi à se hisser à 25 Gbit/s en download, également en laboratoire (et également avec Ericsson). L'expérimentation "a été effectuée à l’aide d’une station radio Ericsson équipée d’antennes 5G actives sur laquelle étaient simultanèment connectés deux terminaux mobiles prototypes. Les équipes de Bouygues Telecom et d’Ericsson sont parvenues à réaliser des transferts de données simultanèment vers deux terminaux, pour atteindre un débit agrégé de 25,2 Gbps sur l’antenne 5G avec une latence de l’ordre de 3 millisecondes. En parallèle, deux vidéos 4K étaient diffusées vers les terminaux", explique l'opérateur.
Il s'agit donc bien de l'addition de débits descendants via deux terminaux. Dommage par ailleurs qu'aucune mention du débit montant n'ait été évoquée car la 5G a également sa carte à jouer dans la problématique d'envoi de fichiers lourds.
Et de poursuivre : "Cette démonstration a permis de mettre en lumière la capacité de la 5G, à mettre en œuvre la technologie de « formation de faisceau » ou « beamforming » adaptatif. Cette technologie, utilisée avec le MIMO massif en ondes centimétriques, permettra d’augmenter la capacité des réseaux mobiles et la portée des signaux à destination des terminaux 5G. En 4G, tous les smartphones servis par une même antenne doivent se partager le débit de cette cellule. Le beamforming permet, en 5G, de concentrer un faisceau radio en direction de chaque terminal. Ainsi, chacun bénéficie de sa propre « mini-cellule » qui le suit dans ses déplacements, et au sein de laquelle il dispose d’un débit optimum".
"En évolution des réseaux 4G actuels, la 5G va permettre d’offrir notamment du très haut débit mobile, l’hyper-connectivité avec le raccordement massif d’objets communicants, les connexions ultra critiques de machines et de véhicules grâce à la latence très faible. La 5G est aussi une excellente opportunité de transmission de vidéos en ultra haute définition ainsi que de Réalité Virtuelle et Augmentée jusqu’au terminal ou au domicile, comme nous le démontrons en partenariat avec Bouygues Telecom", indique Franck Bouétard, Président-directeur général d’Ericsson France.
Selon le rapport sur la mobilité d’Ericsson, il y aura un demi-milliard d’abonnements à la 5G à l’horizon 2022 au niveau mondial.
Pour les équipementiers télécoms, toujours fragiles, cette 5G va-t-elle constituer une manne ? Pas vraiment, craint le Gartner. "Oui, ça va créer de l'activité mais ce ne sera pas au même niveau que pour la 3G et la 4G. Car les déploiements seront très différents, et je pense que certains pays en développement n'en verront même pas la couleur. Ca ne sera pas une activité aussi porteuse mais encore une fois, il est indispensable pour ces acteurs de se positionner dès aujourd'hui et de montrer qu'ils sont prêts", nous expliquait Sylvain Fabre, analyste pour Gartner.
Les opérateurs devront également préciser leurs ambitions. "A eux de trouver la bonne valeur ajoutée, la bonne position dans la chaîne de valeur. Seront-ils incontournables ? Car en matière d'objets connectés et de réseaux dédiés, les opérateurs ne sont pas seuls et des acteurs plus agiles, comme Sigfox, peuvent changer la donne".
"D'un autre côté, les opérateurs ont des atouts quasi-exclusifs comme la promesse de qualité, l'évolutivité, la possibilité de faire du sur-mesure pour l'industrie, la facturation et bien sûr la sécurité et la robustesse", souligne Sylvain Fabre. Bref, à l'heure où les opérateurs tentent à tout prix de valoriser leurs tuyaux (notamment avec les contenus), la 5G associée à l'Internet des objets pourrait bien faire figure de tremplin.
http://www.zdnet.fr/actualites/5g-bouygues-telecom-hisse-le-debit-a-252-gb-s-en-labo-39849944.htm
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quelle largeur de bande était utilisée pour la démo ?
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La question a été posée à Jean-Paul Arzel, qui aprés avoir demandé si il pouvait donner la réponse, évoque plusieurs centaines de Mhz.
Visiblement, il n'était pas possible de rendre publique l'information, de même que la fréquence utilisée (on sait que ce sont des ondes millimétriques, sans plus).
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C'est une excellente nouvelle, j'espère simplement que les opérateurs ne succomberont pas à la tentation d'utiliser le spectre sans licence (publique) pour la 5G comme beaucoup (hors de France) l'envisagent, en effet nous sommes déjà assez pollués sur la bande 2.4Ghz par réseaux types Free Wifi ou autre émanent des box opérateurs pour avoir le spectre 5Ghz pris d'assault par les opérateurs téléphonie mobile afin d'économiser des coûts de licence.
Je me demande également ce qu'il en est de la portée, en particulier sur la bande 3.5Ghz, couvrir une ville sur cette bande en 5G nécessiterai probablement, même en utilisant le beam forming, une augmentation non négligeable des antennes par rapport à ce qui se fait actuellement en LTE en bandes 3, 7 et 20
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Je m'interroge également sur le déploiement massif d'antennes nécessaires à la pénétration dans les bâtiments de fréquences encore moins bonnes que le 2600 déjà vraiment pas très confortable (chez Free, on a compris ce qu'était la vraie 4G quand on a eu le 1800).
Et Bouygues confirme le fibrage de toutes ses antennes. Je comprends très bien en zone dense, ça me parait jouable mais comment vont-il faire en zone moyennement dense voire à la campagne ? Je suis d'accord que la 5G n'y arrivera que dans 15 ans mais la question se pose, même Orange et FM ne fibrent que modérèment dans certaines zones.
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Tout n'est qu'une question de densité de personne. Si les opérateurs ne déploient qu'en bande basse dans les zones blanches, c'est qu'il y a la place sur la bande de fréquence pour alimenter tout le monde.
En ville, dans les grandes manifestations, on arrive à faire tres bien marcher la 4G (Stades de foot par ex) mais on continue de voir la conso augmenter et pas uniquement pour le GP. (Caméras mobiles etc. Avec du flux UHD)
De plus en plus de bâtiments ont leur propre couverture, la multiplication des sites outdoor n'est pas infini. On segmente physiquement l'espace de plus en plus pour optimiser le spectre de fréquence dispo, mais à terme il faudra quand même plus de largeur de bande.
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Je suis d'accord ma question c'était plutôt que vu le climat actuel sur le déploiement d'antenne à Paris (et dans le reste de la France) je me demande comment on va pouvoir déployer toutes ces antennes supplèmentaires. Les sites existants seront loin de suffire...
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Justement. Les sites supplèmentaires ne seront pas des sites "classiques". Ce seront des sites non déclarés <5W, de la couv indoor etc.
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Dans mes souvenirs, il me semble que la 4G permet déjà, dans une moindre mesure, cette notion de 'beam'.
Pour autant, ce n'est pas utilisé je crois.
On peut s'attendre à ce que ce soit peu utilisé en 5G également!?
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C'est pour ça que le terme 5G est plus commercial que technique.
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Dans mes souvenirs, il me semble que la 4G permet déjà, dans une moindre mesure, cette notion de 'beam'.
Pour autant, ce n'est pas utilisé je crois.
On peut s'attendre à ce que ce soit peu utilisé en 5G également!?
utilisé en TDD principalement.
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ByTel n'a parlé que des antennes pour la 5G, on peut raisonnablement penser que ça ne concerne que la zone dite "dense" dans un premier temps. Et autant d'accord pour FM, autant Orange fibre vraiment pas mal d'antennes !
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FM? Free mobile a plus de 80% de sites fibrés en zones denses... Les zones moins denses comportent également pas mal de sites fibrés. Il n'y a pas qu'Orange donc... Bouygues a du boulot avant de fibrer, ne serait-ce que tous ses sites parisiens. Quant aux sites Crozon, ils sont souvent reliés en FH, contrairement à ce qui avait été annoncé.
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Superbe reportage
J'aurais bien voulu être invité !
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Vidéo:
https://www.facebook.com/01net/videos/10155155869997650/
Les conditions de ce test restent malgré tout privilégiées par rapport à ce que les utilisateurs rencontreront plus tard sur le terrain. Emetteurs et terminaux, encore au stade de prototypes massifs, n’étaient distants que de quelques mètres. « Le module radio comporte 512 antennes et les récepteurs 4. Le tout avec une fréquence supérieure à 6 GHz et une largeur de spectre de 800 MHz »...
Deux cas de figure se profilent.
Le premier reposera sur la bande de fréquence 3,5 GHz et devrait faire l’objet d’une couverture nationale. « Avec une largeur de spectre de 100 MHz, on peut tabler sur un download à 10 Gbit/s par utilisateur »,
...
Le second cas s’appuiera sur les fameuses ondes millimétriques qui se situent au-delà de 6 GHz. La largeur de spectre disponible de ces bandes de fréquence sera moins importante mais les cellules seront plus petites et plus nombreuses avec des résultats supérieurs. ... 01net (http://www.01net.com/actualites/experimentation-5g-bouygues-telecom-depasse-les-25-gbits-1123161.html)
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il s'est trompé en disant cela (je parle du gras)
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Oui, c'est 1,5Gb/s avec 100Mhz
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J'ai quelques infos supplèmentaires :
Le Beamforming est aussi possible en 3,5 Ghz, par contre les faisceaux seront plus large que en 26 Ghz et il ne devrait pas y avoir d'antennes avec plus de 128 éléments.
Le Beamforming permet bien d'augmenter fortement la couverture, par rapport à une technologie de faisceau uniforme qui envoi le signal partout sur la cellule comme en 4G.
Concrètement, en 3,5 Ghz Beamforming, on devrait avoir une couverture équivalente à la 4G 1,8 Ghz. Cela reste à vérifier en pratique et il faut voir si la couverture se réduira en cas de charge importante.
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Oui, c'est 1,5Gb/s avec 100Mhz
Tiens, cela m'intéresserait de savoir comment est fait le calcul. Cela me rappelle évidemment le théorème de Shannon, mais comment cela marche dans le cas de la 5G ? Peut-être d'ailleurs pareil qu'en 4G ou 3G ?
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Pour l'instant la radio n'est pas encore définie/normalisée niveau schéma de codage. En conséquence, les démonstrateurs actuels reposent sur les acquis de la 4G. Ils ont principalement adapté la trame radio pour gérer des largeurs de bande de 100 MHz au lieu de 20 MHz.
Le chiffre donné par Vivien pour la bande 3500 semble correspondre à l'existant.
En 4G, 64qam, 20 MHz, mimo4x4 -> 300 Mbit/s, x5 on arrive à 1,5 gbit/s. ;)
Pour les bandes plus hautes, mimo8x8, 256qam permettent d'atteindre les débits annoncés de 25gbit/s
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100 Mhz est ce que espère avec Bouygues Telecom en France, avec le re-dispatch des fréquences 3,5Ghz qui arrive. La norme proposera probablement plus, mais i semble peu probable d'avoir plus dans cette bande en France.
Il me semble que technologie après technologie, on améliore l'efficacité spectrale. C'était le cas pour la 2G, la 3G et la 4G.
Le fait que la 5G utilise beaucoup plus de MIMO que la 4G fait que je pense que la réponse est oui.
3G : pas de MIMO
4G : 2x2 MIMO (dans 99% des cas, certains espèrent toujours l'arrivée de FreeMobile en 4x4 MIMO (https://lafibre.info/free-mobile/free-mobile-prepare-t-il-une-configuration-4mimo/))
5G : + de MIMO
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A partir de la 4G, cofdm. Après il faut jouer sur les correcteurs d'erreurs, les type de modulation (64qam, 256,...)
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pour ceux qui se posent la question :
COFDM = Coded orthogonal frequency-division multiplexing
=> https://fr.wikipedia.org/wiki/Coded_orthogonal_frequency-division_multiplexing
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Je me posais la question, merci ;)
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Je me demandais, pour le beamforming, ça ne pourrait pas être rétroporté au niveau des antennes sur la LTE "classique" de manière à ce que les terminaux actuels puissent en profiter ? Bien sûr, vu que le téléphone n'a rien de spécifique, ça n'améliorerait pas le débit montant, mais ça pourrait augmenter le débit descendant et surtout diminuer la saturation dans les zones denses, puisque les nouveaux smartphones "5g" ne devraient pas remplacer le parc actuel du jour au lendemain...
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Non, pour plein de raisons.
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En fait vu que personne n'en parle je m'en doutais un peu, ce qui m'intéresse c'est surtout d'avoir une petite idée de toutes ces raisons
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pour ceux qui se posent la question :
COFDM = Coded orthogonal frequency-division multiplexing
=> https://fr.wikipedia.org/wiki/Coded_orthogonal_frequency-division_multiplexing
c'est d'ailleurs très drôle que les télécoms y viennent. Dire qu'ils se foutaient de la gueule du broadcast...
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En fait vu que personne n'en parle je m'en doutais un peu, ce qui m'intéresse c'est surtout d'avoir une petite idée de toutes ces raisons
En gros, tu changes toute l'infrastructure déployée. Quasi rien n'est réutilisable. :)
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c'est d'ailleurs très drôle que les télécoms y viennent. Dire qu'ils se foutaient de la gueule du broadcast...
D'ailleurs dans la norme LTE il y a une possibilité de broadcast si ma mémoire ne me joue pas des tours.
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eMBMS ;)
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eMBMS ;)
je comprends le smiley...
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Le reste, c'est le protocole 4G permettant l'intégration de serveurs de broadcast, principalement des canaux de TV sur un réseau 4G. Utiliser aux US et en Asie, si ma mémoire est bonne.
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Multiplexage NOMA, QAM256 ...
A lire P16 du doc. PDF
https://lafibre.info/4g/la-5g-par-larcep/
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100 Mhz est ce que espère avec Bouygues Telecom en France, avec le re-dispatch des fréquences 3,5Ghz qui arrive. La norme proposera probablement plus, mais i semble peu probable d'avoir plus dans cette bande en France.
Il me semble que technologie après technologie, on améliore l'efficacité spectrale. C'était le cas pour la 2G, la 3G et la 4G.
Le fait que la 5G utilise beaucoup plus de MIMO que la 4G fait que je pense que la réponse est oui.
3G : pas de MIMO
4G : 2x2 MIMO (dans 99% des cas, certains espèrent toujours l'arrivée de FreeMobile en 4x4 MIMO (https://lafibre.info/free-mobile/free-mobile-prepare-t-il-une-configuration-4mimo/))
5G : + de MIMO
Uhm si la 3G avait du Mimo peu avant la 4G avec l'arrivée de la H+ :)
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Dans la norme, pas au niveau des produits (infrastructure & mobile). D'ailleurs, cite moi un opérateur mondial proposant actuellement de la 3G et du mimo2x2. Ils ont tous préféré déployer de la 4G.
La H+ n'a strictement rien à voir avec des techniques mimo. C'est juste de l'agrégation de porteuse, comme pour la 4G+
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Et encore, là tu parles de la H+ commerciale de Bouygues Telecom et Orange, parce qu'en l'agrégation de porteuses c'est le Dual Carrier.
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Le H+ c'est l’utilisation de deux bandes de fréquences UMTS adjacentes de 5 MHz => 10 Mhz sur la même fréquence. En 3G, la largeur spectrale est fixe : 5 MHz.
H+ permet d'utiliser 2x 5Mhz soit 10 Mhz.
La 4G permet déjà d'utiliser toute la largeur d'une même fréquence directement, dans la limite de 20 Mhz. (minimum de 1,4 MHz)
La 4G+ permet d'agréger des fréquences différentes (par exemple 800 Mhz et 1800 Mhz)
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Le H+ c'est l’utilisation de deux bandes de fréquences UMTS adjacentes de 5 MHz => 10 Mhz sur la même fréquence. En 3G, la largeur spectrale est fixe : 5 MHz.
H+ permet d'utiliser 2x 5Mhz soit 10 Mhz.
Techniquement le H+ c'est du HSPA+ qui permet 21Mbps sur 5MHz.
Le DC-HSPA+ c'est l'agrégation de deux porteuses de 5MHz adjacentes (ou pas même si je ne sais pas si il y a eu des déploiements sur 2 bandes non contiguës) permettant d'atteindre 42Mbps.
Bon les débits restent théoriques, mais on tape 35-36Mbps sur du DC-HSPA+.
Commercialement pour ByTel et Orange, le H+ ça englobe HSPA+ et DC-HSPA+, SFR ayant choisi d'utiliser Dual Carrier côté marketing pour le DC-HSPA+.
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La République de Seine-et-Marne nous apprend que la ville de Savigny-le-Temple a signé une convention de deux ans avec Bouygues Telecom pour l'expérimentation de la 5G.
La commune fait partie des zones pilotes sélectionnées par l'opérateur, cinq lampadaires seront équipés à partir de fin mars.
Source : https://actu.fr/ile-de-france/savigny-le-temple_77445/savigny-temple-nouvelles-technologies-commune-va-tester-5g_15479487.html (https://actu.fr/ile-de-france/savigny-le-temple_77445/savigny-temple-nouvelles-technologies-commune-va-tester-5g_15479487.html)
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La République de Seine-et-Marne nous apprend que la ville de Savigny-le-Temple a signé une convention de deux ans avec Bouygues Telecom pour l'expérimentation de la 5G.
La commune fait partie des zones pilotes sélectionnées par l'opérateur, cinq lampadaires seront équipés à partir de fin mars.
Source : https://actu.fr/ile-de-france/savigny-le-temple_77445/savigny-temple-nouvelles-technologies-commune-va-tester-5g_15479487.html (https://actu.fr/ile-de-france/savigny-le-temple_77445/savigny-temple-nouvelles-technologies-commune-va-tester-5g_15479487.html)
de la 5G à 60GHz qui porte à quelques dizaines de mètres ? Dans ce cas, ça ne sert à rien de perdre son temps, les équipementiers ont fait tous les tests possibles.
Le but est peut être de perdre du temps ?
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Probablement des tests pour former les équipes sur le comportements des équipements dans la vie réelle ...
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Ou un "journaliste" qui n'a pas bien compris ce que l'opérateur envisageait via ce test.
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Si les antennes des relais disparaissent de la vue des electrosensibles au profit de systèmes intégrés dans des réverbères ou du mobilier urbain, les electrosensibles vont-ils guérir d'un coup ?
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Forcèment !
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Rigolez pas, il en a qui risque la mort subite en passant un IRM ;)
BonSoir, La télérelève assure aussi un redéploiement des Infra-rouges sur les réseaux 4G des détecteurs de fumées, autrement dit une réadaptation des réseaux de chaleur circulaire de l'information de la complexité des Ultra-violets, complexité des interférences invisibles des corpus à l'oeil nu. Aut...